La myopathie à stockage de polysaccharides équine : du diagnostic à la prise en charge thérapeutique
Chevallier, Manon
Promoteur(s) : Amory, Helene
Date de soutenance : 27-jui-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7195
Détails
Titre : | La myopathie à stockage de polysaccharides équine : du diagnostic à la prise en charge thérapeutique |
Titre traduit : | [en] Equine polysaccharide storage myopathy : from diagnosis to therapeutic management |
Auteur : | Chevallier, Manon |
Date de soutenance : | 27-jui-2019 |
Promoteur(s) : | Amory, Helene |
Membre(s) du jury : | Cesarini-Latorre, Carlota
Grulke, Sigrid Votion, Dominique de la Rebiere de Pouyade, Geoffroy |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] La myopathie à stockage de polysaccharides constitue une cause potentielle de pathologie musculaire chez le cheval, dont l’incidence est assez élevée dans certaines races. Il s’agit d’une maladie métabolique, due à l'accumulation anormale de polysaccharides dans les fibres musculaires, se traduisant principalement par des rhabdomyolyses récurrentes induites par l’exercice. La maladie évolue de manière chronique, souvent sous une forme subclinique, et se manifeste occasionnellement par des crises aiguës. Face à la diversité des manifestations cliniques, l’établissement d’un diagnostic n’est pas toujours évident. L'analyse histologique d'échantillons de biopsie musculaire permet un diagnostic sensible et spécifique grâce à l’observation d’inclusions de polysaccharides, positives à la coloration par l’acide périodique de Schiff et résistantes à la digestion par l’amylase. D’autres anomalies moins spécifiques sont aussi rencontrées, mais ne peuvent constituer à elles seules un diagnostic de myopathie à stockage de polysaccharides. Depuis quelques années, on distingue deux formes de la maladie : la myopathie à stockage de polysaccharides de type 1 dont l’origine est génétique et est due à une mutation du gène codant pour une enzyme de synthèse du glycogène, et la myopathie à stockage de polysaccharides de type 2 dont l’étiologie demeure à ce jour inconnue. A l’heure actuelle, aucun traitement ne permet de guérir cette maladie. Néanmoins, des recommandations alimentaires basées sur un régime pauvre en glucides mais riche en matières grasses, ainsi qu'un exercice régulier et adapté, s'avèrent être efficaces pour prévenir l'apparition des crises aiguës.
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