La procrastination et l'estime de soi, le perfectionnisme et les intentions comportementales dans le contexte universitaire
Gillet, Marie
Promotor(s) : Etienne, Anne-Marie
Date of defense : 5-Sep-2016 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/2147
Details
Title : | [fr] La procrastination et l'estime de soi, le perfectionnisme et les intentions comportementales dans le contexte universitaire |
Author : | Gillet, Marie |
Date of defense : | 5-Sep-2016 |
Advisor(s) : | Etienne, Anne-Marie |
Committee's member(s) : | D'Argembeau, Arnaud
Brouette, Béatrice |
Language : | French |
Number of pages : | 106 |
Rameau keyword(s) : | Procrastination Estime de soi Motivation en éducation Etudiants Autorégulation |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La procrastination se définit comme étant l’acte intentionnel de reporter une tâche jusqu’à en ressentir un certain inconfort (Solomon & Rothblum, 1984). Avec une prévalence de 20-25% au sein de la population générale, elle devient commune à notre société, particulièrement chez les étudiants où 70% se considèrent comme procrastinateurs (Ferrari, 2007).Trois hypothèse ont été testées. Premièrement, les étudiants ayant un perfectionnisme dysfonctionnel ont-ils tendance à procrastiner comme stratégie face à leur peur de l’échec ? Deuxièmement, les sujets avec une faible estime d’eux-mêmes sont-ils enclins à utiliser la procrastination comme un moyen de conserver la perception de leur personne ? Troisièmement, les procrastinateurs éprouvent-ils plus de difficultés à se désengager du problème ? Par la procrastination, les étudiants ne s’orientent pas vers une solution, leurs ressources ne sont pas activées pour réaliser la tâche. Pour terminer, les symptômes dépressifs des étudiants ont été mesurés dans cette recherche, afin d’éviter une potentielle influence sur les résultats. La recherche a été menée auprès d’étudiants de troisième bachelier de l’Université de Liège. 172 étudiants ont répondu, en amphithéâtres, à l’échelle de procrastination. Suite à la correction de celle-ci, un email a été envoyé à 118 d’entre eux afin de leur proposer de participer à la suite du projet. 15 étudiants ont répondu positivement et ont répondu à quatre questionnaires supplémentaires. Les données récoltées ont été testées statistiquement.Les résultats suggèrent des corrélations significatives entre : l’estime de soi et la procrastination, corrélation qui devient non-significative après le contrôle de la variable dépression; entre le perfectionnisme orienté vers soi et la procrastination mais aussi la peur de l’échec ; entre le désengagement du problème et la procrastination, corrélation qui devient également non-significative suite au contrôle de la variable dépression et entre l’aversion pour la tâche et la procrastination. En conclusion, face à la peur d’échouer, de modifier l’estime de soi ou face à une tâche déplaisante, il semblerait que le procrastinateur se maintienne dans le comportement problématique qu’est la procrastination. De plus, les symptômes dépressifs semblent avoir une influence sur les variables étudiées et leurs associations avec la procrastination.
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Cite this master thesis
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