Face à une tâche complexe, les modalités de travail données aux différents groupes influencent-elles les interactions sociocognitives et l'efficacité des groupes ?
Lemaire, Emilie
Promotor(s) : Fagnant, Annick
Date of defense : 6-Sep-2016 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/2192
Details
Title : | Face à une tâche complexe, les modalités de travail données aux différents groupes influencent-elles les interactions sociocognitives et l'efficacité des groupes ? [fr] Face à une tâche complexe, les modalités de travail données aux différents groupes influencent-elles les interactions sociocognitives et l'efficacité des groupes ? |
Author : | Lemaire, Emilie |
Date of defense : | 6-Sep-2016 |
Advisor(s) : | Fagnant, Annick |
Committee's member(s) : | Jaegers, Doriane
Poncelet, Débora |
Language : | French |
Number of pages : | 102 |
Rameau keyword(s) : | Apprentissage coopératif Enseignement -- Travail de groupe Groupes de travail |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Commentary : | 104 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Les élèves rencontrent d’importantes difficultés pour résoudre une tâche complexe et celle-ci n’est que très rarement réussie de façon individuelle (Demonty et al., 2014). En effet, sa résolution demande aux enfants de mobiliser et d’intégrer un ensemble de ressources internes et externes pour faire face à ce type de situations qualifiées de complexes. L’étude de Demonty et al. (2014) a relevé que la résolution de tâche complexe était plus accessible pour les élèves une fois placés en groupe, même si les progrès observés ne sont alors que de faible ampleur. Cependant, dans l’étude menée par Demonty et al. (2014), les groupes étaient peu structurés c’est-à-dire que les élèves étaient invités à coopérer dans le seul but de trouver une solution commune. En effet, la résolution d’une tâche commune n’est pas une condition suffisante pour que tous les membres du groupe participent de façon équivalente à sa résolution. L’apprentissage coopératif correspond à un travail de groupe structuré, il repose sur cinq grands principes de base dont deux sont, selon Bourquin (2011) et Abrami et al. (1996), essentiels. Il s’agit de l’interdépendance positive entre les membres du groupe et la responsabilisation individuelle de chacun d’eux. Grâce à ces conditions importantes, le travail de groupe devrait être plus structuré et devrait permettre de favoriser des interactions plus efficaces entre les élèves. De plus, elles devraient permettre à chaque membre du groupe de participer à la résolution de la tâche. C’est pourquoi, selon nous, il était important d’établir une recherche dans le but de voir dans quelle condition de travail de groupe coopératif, les élèves allaient être le plus investis, le plus enclins à interagir et se sentir responsables de la tâche complexe à réaliser. De plus, nous nous demandons si les élèves seront capables de refaire de façon individuelle un problème complexe parallèle à celui proposé lors de la phase d’expérimentation.
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