Les représentations de la pauvreté et de l'exclusion sociale chez l'enfant

Abstract

A l'heure actuelle, le thème de la pauvreté est abordé par diverses disciplines (sociologie, psychologie, philosophie, etc.) et fait l'objet d'un certain nombre d'études qui cherchent notamment à mettre en évidence les représentations d'individus en situation de pauvreté ainsi que l'impact que peut avoir une telle situation. Ces études concernent fortement la population des adultes et s'intéressent donc peu à la population des enfants. Or le système représentationnel de l'enfant est fortement différent de celui de l'adulte et de celui de la société. C'est pourquoi, notre étude portera sur les représentations de l'enfant concernant la pauvreté. Approximativement, 50 enfants recrutés dans le milieu scolaire seront interrogés. Ces enfants seront âgés entre 10 et 12 ans et proviendront de milieux socio-économiques différents. Les représentations seront interrogées via des questionnaires individuels et via la méthode du focus groupe. Nous nous intéresserons à l'impact de ces représentations sur l'estime de soi de l'enfant, qui sera évaluée par l'échelle d'estime de soi d'Harter, à l'impact sur la qualité de vie, celle-ci sera évaluée par le questionnaire VSP-A ainsi qu'à l'impact sur l'inclusion sociale des enfants, cette dernière étant évaluée par l'échelle d'inclusion sociale du questionnaire VSP-A. Au final, 66 enfants ont été questionné, 34 provenant d'un milieu socio-économique particulier (B et W) et 32 provenant d'un autre milieu socio-économique (C et E). Tous les enfants ont remplis un questionnaire sociodémographique, un questionnaire évaluant leurs représentations, une échelle d'estime de soi ainsi qu'une échelle de qualité de vie. L'étude tentera de répondre aux hypothèses suivantes: 1. «Les représentations de l'enfant sur la pauvreté peuvent impacter sur son estime de soi, son inclusion sociale et sa qualité de vie.». 2. « Les représentations sur la pauvreté diffèrent en fonction du milieu socio-économique de l'enfant. ». 3. « Les moyennes pour l'estime de soi et la qualité de vie sont les mêmes pour les deux milieux socio-économiques.».