Étude des capacités associatives visuelles chez la souris C57BL/6J à l'aide de la préférence et de la dévaluation conditionnées
Agyemang Badu, Ken
Promoteur(s) : Ferrara, André
Date de soutenance : 4-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/298
Détails
Titre : | [fr] Étude des capacités associatives visuelles chez la souris C57BL/6J à l'aide de la préférence et de la dévaluation conditionnées |
Auteur : | Agyemang Badu, Ken |
Date de soutenance : | 4-sep-2013 |
Promoteur(s) : | Ferrara, André |
Membre(s) du jury : | Charlier, Yana
Quertemont, Etienne |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 113 |
Mots-clé(s) Rameau : | Vision chez les animaux Réflexe conditionné Animaux -- Mœurs et comportement Conditionnement opérant Animaux de laboratoire Expérimentation animale |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Depuis peu, la vision chez les souris est au centre des recherches en Neurosciences. Peu d’études se sont aventurées dans l’exploration des capacités visuelles dans des tâches d'association. Jusqu’à présent l’écran tactile, dont la popularité est grandissante a été peu employé chez les souris pour étudier la discrimination visuelle. Les conceptions théoriques actuelles de l’apprentissage associatif proposent que les actions dirigées vers un but paraissent sous le contrôle d’un système associatif de type S-R-O. D’autre part, les données de certaines études suggèrent que les souris peuvent utiliser ce système pour déployer des préférences conditionnées. La modification de la valeur d'une récompense par des épreuves de dévaluation devrait changer l’expression des réponses envers le stimulus qui signale cette récompense. L’hypothèse de départ est que les phases d’apprentissage permettent l’émergence d’une préférence stable pour une récompense particulière ; cette préférence suppose que les souris sont capables d’orienter leurs actions vers des stimuli visuels associés à des renforçateurs spécifiques. Une seconde hypothèse est que la dévaluation par satiété sensorielle spécifique (SSS), censée diminuer l’attrait pour l’une des récompenses, devrait modifier les réponses sur le stimulus visuel. On s’attend donc à assister à un effet de dévaluation comme l’on observe chez les macaques, à savoir que les réponses sur le stimulus associé à la récompense dévalué sont censées être moins marquées que celles associées à la récompense non-dévaluée. Le but ultime de notre étude est donc de tester la faisabilité de ces procédures dans des tâches ayant recours à l’écran tactile. Dans l'ensemble, nos résultats démontrent que les souris présentent des préférences pour une récompense spécifique. Toutefois, cette étude n’a pas pu mettre en évidence la sensibilité des réponses à la mise à jour de la valeur d’une récompense.
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