Seguin, Marion
Promotor(s) : Englebert, Jérôme
Date of defense : 23-Jun-2014 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/367
Details
Title : | [fr] Art, Phénoménologie & Psychologie - Alain Baczynsky, l’Identité en Mouvement |
Author : | Seguin, Marion |
Date of defense : | 23-Jun-2014 |
Advisor(s) : | Englebert, Jérôme |
Committee's member(s) : | Cormann, Grégory
Boucham, Amhed |
Language : | French |
Number of pages : | 95 |
Rameau keyword(s) : | Identité (psychologie) Psychologie phénoménologique Portraits (photographie) Photomaton |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Février 1979, Paris, un homme referme la porte cochère qui abrite le cabinet de son analyste. C’était sa première séance. Il se dirige vers la bouche de métro la plus proche, à 50 mètres à peine. Cet homme a 26 ans. Il termine ses études aux Beaux-Arts et se passionne pour le théâtre.Il est né en Belgique, sa famille d’origine israélienne. Dans l’attente du métro, il remarque la cabine photomaton, isolée, désolée. Il se présente à elle, hésite… franchit son seuil. Juillet 1981, Paris, un homme referme la porte cochère qui le sépare du cabinet de son analyste. C’était sa dernière séance. Il se dirige vers la bouche du métro place Jussieu. Tout lui est devenu familier, surtout elle. Elle fait partie du décor, au cœur de Paris, au cœur de sa démarche : la cabine photomaton. Quelques minutes à peine, et il ressort. Il saisit ce visage photographié qui est le sien, le 242ème. La rame de métro arrive bruyamment à quai. Il se retourne pour lui faire face et s’engouffre. Comment comprendre une telle démarche, sa nécessité? En quoi l’acte de se photographier peut-il être compris comme concourant, au côté du travail analytique engagé par Alain Baczynsky, à une dynamique identitaire? Qu’est-ce que ce travail introspectif engagé de part et d’autre nous donne à voir du processus identitaire ? Telles sont les questions autour desquelles s’est articulée cette étude. Pour tenter d’y répondre, nous nous sommes donnés comme guide méthodologique celui de la phénoménologie. Notre travail a permis d’explorer de multiples dimensions qui sous-tendent cette démarche. Il y a bien entendu ce que l’on peut soupeser du procédé photographique utilisé - le photomaton, l’acte de photographier et de se photographier – et donc à travers lui la question d’un regard porté sur soi. Ce regard, à son tour, signe une possible interaction entre l’ego et l’ipse et la possibilité d’un cheminement d’une conscience à une connaissance de soi. D’autres dimensions ont également été explorées telles que l’espace et le temps, sans oublier la thématique du visage. Cette exploration nous a permis de sentir combien l’identité était un mouvement mêlant tout à la fois introspection, rétrospection et prospection. Dans cette perspective, l’acte de se photographier est un marquage, non pas sur le corps comme pour le tatouage, mais par le corps, et ce au creux de ce qui le traverse: l’espace et le temps.
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