Cantat, Mathieu
Promoteur(s) : Huynen, Marie-Claude
Date de soutenance : 5-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/384
Détails
Titre : | Perception of Face Identity in Humans and Long-tailed Macaques |
Auteur : | Cantat, Mathieu |
Date de soutenance : | 5-sep-2013 |
Promoteur(s) : | Huynen, Marie-Claude |
Membre(s) du jury : | Brédart, Serge
Huart, Johanne |
Langue : | Anglais |
Nombre de pages : | 38 |
Mots-clé(s) Rameau : | Perception des visages Perception visuelle Animaux Homme |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie animale, éthologie & psychobiologie Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en neuroscience cognitive et comportementale |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La catégorisation est un mécanisme sous-jacent à la cognition des primates. Ce phénomène a été démontré de manière consistante par les psychologues cognitivistes chez l’être humain, grâce à l’effet catégoriel. Les visages constituent un stimulus social important qui sont reconnus catégoriquement. Bien qu’il ait déjà été démontré que les macaques perçoivent et discriminent les émotions faciales de façon catégorielle, rien n’est actuellement connu quant au traitement de l’identité d’un visage. Nous avons ici aménagé une procédure classique de Matching-To-Sample provenant de la littérature humaine pour tester des macaques à longue-queue (Macaca fascicularis). Étant donné que l’existence même de cet effet catégoriel a récemment été remise en question, nous avons adapté l’expérience classique de Beale et Keil (1995) pour tester la pertinence de l’effet de typicalité postulé par Hanley et Roberson (2011) chez les êtres humains ainsi que chez les macaques. Ils proposèrent d’expliquer les résultats traditionnellement trouvés en perception catégorielle comme étant dus à une correspondance entre labeling catégoriel et typicalité d’un stimulus au sein de sa catégorie au lieu de la position relative de deux stimuli au sein de ce continuum. Nous avons testé les deux espèces de façon similaire sur deux tâches complémentaires : une tâche de catégorisation et une de discrimination. Une courbe sigmoïdale caractéristique était attendue pour la première tâche, prédictive d’un pic de performances pour la tâche de discrimination. Nous avons trouvé un effet catégoriel classique chez l’être humain mais pas d’effet de typicalité. Les macaques ont suivi un long entrainement pour apprendre à se servir d’un écran tactile ainsi qu’à réaliser les tâches voulues. Cependant, nous n’avons pu obtenir de résultat de leur part, car aucun de nos sujets n’a achevé la phase d’entrainement.
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