L’empathie et la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles chez les enfants présentant un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité.
Dryvers, Caroline
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 10-Sep-2012 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/478
Details
Title : | [fr] L’empathie et la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles chez les enfants présentant un trouble déficitaire de l’attention/hyperactivité. |
Author : | Dryvers, Caroline |
Date of defense : | 10-Sep-2012 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Stefaniak, Nicolas
Raes, Pascale |
Language : | French |
Number of pages : | 102 |
Rameau keyword(s) : | Empathie Perception des visages Emotions Troubles d'hyperactivité avec déficit de l'attention |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 10 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’objectif principal de cette recherche est d’évaluer si les enfants avec TDA/H présentent des difficultés de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles pouvant entrainer un manque d’empathie. Pour ce faire, nous avons sélectionné trente enfants âgés de 7 à 10 ans et formé deux groupes : un premier groupe de 15 enfants avec TDA/H sous Rilatine® et un deuxième groupe de 15 enfants sains. Ces trente enfants ont été soumis à l’index d’empathie de Bryant (1982) et à une tâche de reconnaissance des expressions faciales émotionnelles inspirée des vignettes de Ribordy, Camras, Stefani et Spaccarelli (1988). Les résultats obtenus montrent que, non conformément à nos attentes, les enfants avec TDA/H font preuve d’autant d’empathie que les enfants sains. Par contre, les enfants avec TDA/H reconnaissent moins bien les expressions faciales émotionnelles, et en particulier celle de colère. Nous avons également remarqué que les erreurs commises par les enfants en reconnaissance des expressions faciales émotionnelles sont dues, dans certains cas, à la mauvaise identification de l’expression faciale émotionnelle et dans d’autres, à la mauvaise interprétation de la situation. Malgré le fait que nous n’ayons pas pu établir de lien entre la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles et l’empathie, nous avons tout de même observé que l’empathie des enfants avec TDA/H est corrélée positivement avec la reconnaissance de l’expression faciale de colère, et que leur empathie envers les garçons est corrélée positivement avec la reconnaissance des expressions faciales émotionnelles. Les résultats confirment donc certaines de nos hypothèses de recherche et contribuent à une meilleure compréhension de ces capacités chez l’enfant avec TDA/H. Nous avons en effet observé des corrélations positives entre certaines variables. Par conséquent, nous pensons que ces résultats pourront probablement être utiles pour la mise en place d’un travail sur l’empathie et la reconnaissance des émotions au sein de la thérapie avec des enfants présentant un TDA/H.
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