La place de la famille dans le récit d'adolescentes dépressives hospitalisées
Mariani, Pauline
Promoteur(s) : Boulard, Aurore
Date de soutenance : 19-jui-2015 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/810
Détails
Titre : | [fr] La place de la famille dans le récit d'adolescentes dépressives hospitalisées |
Auteur : | Mariani, Pauline |
Date de soutenance : | 19-jui-2015 |
Promoteur(s) : | Boulard, Aurore |
Membre(s) du jury : | Englebert, Jérôme
Liénard, André |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 125 |
Commentaire : | 2 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] L’adolescence est une phase de changements, de bouleversements, de transformations, de traumatismes et de métamorphoses. La société change, l’adolescent aussi et nous constatons une augmentation de la propension de dépression chez cette population-là. Elle s’accompagne d’une multitude de signes et de symptômes pouvant affecter son fonctionnement quotidien ainsi que ses relations. L’irritabilité, les sentiments de dévalorisation ou de culpabilité, l’agitation ou le ralentissement psychomoteur, le manque de projet sont parmi les plus courants. Les changements physiques et psychiques jouent un rôle prédominant au cours de cette période mais l’environnement de l’adolescent aussi. Cette recherche a pour objectif d’étudier et d’analyser la place de la famille dans le récit d’adolescentes dépressives hospitalisées. Pour ce faire plusieurs outils sont utilisés comme la production d’un récit de vie spontané et le protocole de McAdams (2008). Aussi, des échelles de dépression, d’attachement et de sentiment de solitude ont été choisies pour nous donner des informations sur la population. La population choisie pour cette étude est exclusivement féminine. Les jeunes filles sont âgées entre 14 et 17 ans et ont été interrogé en France et en Belgique. Les résultats de notre étude suggèrent un contenu et une forme bien spécifique du discours des adolescentes dépressives. Des phrases courtes sans adjectifs ou verbes exprimant leur ressenti, une propension importante de vocabulaire négatif, une utilisation massive d’événements négatifs passés en rapport avec leur famille et une définition d’elles-mêmes par rapport à la sphère familiale. Le contenu du récit des adolescentes dépressives vient confirmer les résultats aux différentes échelles de dépression, d’attachement et du sentiment de solitude. Mots-clés : Dépression, adolescente, récit, famille.
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