Approche du vécu des personnes diagnostiquées schizophrènes : étude de cas à l’aide d’un test aperceptif constitué d’œuvres d’art
Bastin, Anne
Promotor(s) : Englebert, Jérôme
Date of defense : 7-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/825
Details
Title : | [fr] Approche du vécu des personnes diagnostiquées schizophrènes : étude de cas à l’aide d’un test aperceptif constitué d’œuvres d’art |
Author : | Bastin, Anne |
Date of defense : | 7-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Englebert, Jérôme |
Committee's member(s) : | Boulard, Aurore
Follet, Valérie |
Language : | French |
Number of pages : | 200 |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Nous avons créé un test constitué de quinze représentations d’œuvre d’art dans le but de mettre en évidence le vécu schizophrénique. Nous nous basons sur la littérature phénoménologique afin d’étayer nos hypothèses et nos analyses. Notre étude est exploratoire. Nous avons rencontré dix personnes schizophrènes et dix sujets contrôles appariés. Notre population de schizophrènes était divisée en deux groupes : les personnes stabilisées et les personnes pharmaco-résistantes. Nous avons procédé à trois analyses qualitatives. Une analyse « verticale » de la passation de chaque personne schizophrène, une analyse « horizontale » impliquant une comparaison des protocoles des personnes schizophrènes avec ceux des sujets contrôles et enfin une analyse « transversale » de toutes les réponses données à chaque planche. Les résultats mettent en évidence la perte de sens commun ainsi que la perte d’évidence naturelle chez les participants schizophrènes. Nous avons pu remarquer des aspects du temps et du corps vécus comme fractionnés. La reconnaissance des visages et des émotions semblent plus difficile chez les sujets schizophrènes que chez les sujets contrôles. Des phénomènes d’hyper-réflexivité et d’autisme schizophrénie ont également pu être observés ainsi que des difficultés d’adaptation. Notre test pourrait être utilisé comme aide au diagnostic de « schizophrénie ». Cependant, il serait important d’évaluer les résultats sur un plus grand groupe de personnes ainsi que de préciser les critères de cotation. La consigne doit être revue afin de permette une clarification. Une grille de cotation « non-verbale » serait pertinente à mettre en place.
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