Beaumel, Alexia
Promoteur(s) : Nyssen, Anne-Sophie
Date de soutenance : 7-sep-2015 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/826
Détails
Titre : | [fr] Mieux comprendre la migraine chronique : analyse du quotidien de migraineux chroniques au travail |
Auteur : | Beaumel, Alexia |
Date de soutenance : | 7-sep-2015 |
Promoteur(s) : | Nyssen, Anne-Sophie |
Membre(s) du jury : | Etienne, Anne-Marie
Faymonville, Marie-Elisabeth |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 105 |
Commentaire : | 6 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie sociale, du travail et des organisations |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Troisième maladie la plus commune à l’échelle mondiale, la maladie migraineuse est à l’origine d’une souffrance largement répandue et d’une altération marquée de la participation tant dans les activités familiales, de loisirs que professionnelles. Cette altération est d’autant plus importante quand la migraine s’avère être chronique. Son impact en termes de coût indirect est dévastateur par l’absentéisme et la perte de productivité qu’elle occasionne. Au-delà des constats chiffrés, ce mémoire questionne les migraineux chroniques sur leur quotidien au travail, en tentant d’étudier les difficultés, les challenges, les attentes et nécessités quotidiennes des migraineux chroniques dans le cadre de leur activité professionnelle ainsi que les perceptions qu’ils en ont. Dans une optique de maintien au travail, il est essentiel de pouvoir concilier les exigences qu’imposent une activité professionnelle et les besoins des migraineux chroniques. Ainsi, neuf patientes diagnostiquées migraineuses chroniques ont pu lors d’entretiens faire part de leur vécu quotidien de la migraine au travail. De leurs propos ressortent de grandes difficultés liées d’abord à l’environnement physique puis psychosocial. En effet, la migraine, par l’absence de manifestation physique perceptible, rend difficile la mise en place d’adaptations et de soutien par l’entourage professionnel. Aussi, le sentiment d’être stigmatisé s’explique chez ces travailleurs migraineux chroniques par l’absence de considération de leur douleur comme étant vraie. L’illégitimité de la maladie migraineuse pousse ces travailleurs à se présenter au travail malgré la douleur, parfois au risque de leur santé. Enfin, les difficultés psychosociales, le surprésentéisme, la qualité de vie au travail étudiés, semblent s’appuyer principalement sur les rapports avec l’entourage professionnel qui constituent tout à la fois un support apprécié et une source de difficultés supplémentaires.
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