Étude du processus de réhabilitation en psychiatrie adulte (en collaboration avec l’AIGS) - Les effets de la réadaptation psychosociale et du processus de rétablissement chez des adultes en voie de réinsertion socio-professionnelle
Gerday, Maud
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 2-Sep-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/875
Details
Title : | [fr] Étude du processus de réhabilitation en psychiatrie adulte (en collaboration avec l’AIGS) - Les effets de la réadaptation psychosociale et du processus de rétablissement chez des adultes en voie de réinsertion socio-professionnelle |
Author : | Gerday, Maud |
Date of defense : | 2-Sep-2015 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Glowacz, Fabienne
Widart, Frédéric |
Language : | French |
Number of pages : | 99 |
Commentary : | 23 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’objectif de notre recherche est de mieux comprendre les facteurs intervenant dans le processus de réhabilitation et les obstacles au rétablissement d’une personne en voie de réinsertion socio-professionnelle. Pour ce faire, nous avons utilisé des outils quantitatifs et des mesures qualitatives. Cette étude se déroule en trois temps avec 4 mois d’intervalle entre chaque temps. Trois hypothèses ont été formulées et testées. La première postulait qu’une représentation de soi altérée mènerait à un désengagement dans les processus de réhabilitation et de rétablissement. La deuxième suggérait qu’il existe des différences initiales dans les scores aux trois questionnaires et à la SCORS entre le groupe d’usagers ayant arrêté la prise en charge et le groupe de ceux l’ayant continué. La troisième supposait que l’absence d’un sentiment d’intégration pouvait mener à se désinvestir de son programme. Notre échantillon est composé de 59 sujets au temps 1, constitué de 29 femmes et 30 hommes dont l’âge varie entre 18 et 58 ans. En ce qui concerne les questionnaires, il s’agit de la Symptom CheckList 90-R, la Recovery Assessment Scale et la WHOQoL-bref. Le test thématique aperceptif (TAT) a été coté via la Social Cognition and Object Relations Scale. Les entretiens semi-structurés ont, quant à eux, été analysés avec une méthode proche de la théorisation ancrée de Paillé. Nos résultats indiquent qu’une représentation de soi appauvrie est liée à de plus faibles capacités narratives, ce qui amène l’usager à interrompre sa prise en charge et à ne pas se rétablir. L’hypothèse principale de cette étude est donc confirmée. Notre deuxième hypothèse n’est pas confirmée, nous n’avons pas pu mettre en évidence de différences au temps 1 entre les deux groupes pour les scores obtenus aux questionnaires et à l’échelle. La dernière hypothèse n’a pas pu être démontrée mais nous avons pu la modifier grâce aux conclusions de la première. Nous suggérons donc que les difficultés relationnelles pourraient provenir d’une conception de soi appauvrie. Des études ultérieures sont nécessaires afin de répliquer nos résultats.
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