Risque pesteux lié aux paramètres climatiques et aux pratiques agricoles à Madagascar
Andriambahiny, Bodonarivo Olivia
Promoteur(s) : Ozer, Pierre
Date de soutenance : 9-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10136
Détails
Titre : | Risque pesteux lié aux paramètres climatiques et aux pratiques agricoles à Madagascar |
Titre traduit : | [fr] Risque pesteux lié aux paramètres climatiques et aux pratiques agricoles à Madagascar |
Auteur : | Andriambahiny, Bodonarivo Olivia |
Date de soutenance : | 9-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Ozer, Pierre |
Membre(s) du jury : | Delongueville, Florence
Mohamed Sallah, Abdoul-Hamid |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 53 |
Mots-clés : | [fr] peste, risque sanitaire, climat, agriculture, feux, Madagascar |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] A Madagascar, la persistance de la peste constitue un problème de la santé publique. En effet, cette épidémie survient dans l’île chaque année. Cette étude vise à contribuer à la réduction du risque pesteux lié aux variations climatiques et aux pratiques agricoles à Madagascar.
La méthodologie consiste à demander des données par mail aux autorités respectives, à acquérir des données satellitaires en ligne et des données du site web ministériel de Madagascar. Ce travail analyse l’évolution spatio-temporelle de la peste bubonique de 1999 à 2019. Le logiciel QGis a été nécessaire pour cartographier les districts selon leurs niveaux de risque pesteux et le paysage et RStudio pour déterminer la corrélation entre les cas pesteux et les variations climatiques. L’analyse des tendances est utile pour les variations saisonnières des cas pesteux et des feux actifs. Le calcul de densité de ces feux et la comparaison des calendriers agricoles avec les saisons pesteuses ont été également utilisés.
Les résultats montrent l’extension des zones touchées par à la déforestation, le pic saisonnier de la peste bubonique en octobre à janvier et l’existence des corrélations entre les cas pesteux et les paramètres climatiques. Les districts à haut risque se situent au-dessus des altitudes de 800 m. L’importance des rizières et des cultures sur brûlis favorisent la recrudescence des cas pesteux pendant la préparation du sol et le semis.
Des études approfondies sur la peste par des chercheurs multidisciplinaires et l’extension de la lutte contre les réservoirs et vecteurs dans les champs de culture restent primordiales.
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