Sécurité perçue et fréquentation des espaces verts urbains : un examen de la portée
Bourguignon, Marie
Promoteur(s) : Dardenne, Benoît
Date de soutenance : 31-aoû-2020/8-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/10417
Détails
Titre : | Sécurité perçue et fréquentation des espaces verts urbains : un examen de la portée |
Auteur : | Bourguignon, Marie |
Date de soutenance : | 31-aoû-2020/8-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Dardenne, Benoît |
Membre(s) du jury : | Hansenne, Michel
Huart, Johanne |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 81 |
Mots-clés : | [fr] Espaces verts urbains [fr] Sécurité perçue [fr] Fréquentation |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie sociale, du travail et des organisations |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Les publications relatives aux bénéfices associés au contact avec la nature se sont intensifiées ces dernières années. Dans un contexte d’urbanisation croissante, la fréquentation des espaces verts urbains se révèle être un réel enjeu de santé publique. Au sein de la littérature, la sécurité perçue a été régulièrement associée à la fréquentation des espaces, sans que cette relation soit clairement établie. Au moyen d’une revue systématique de la littérature de type scoping review, nous tentons d’examiner le lien entre la sécurité perçue et la fréquentation des espaces verts urbains. Parmi les 584 articles qui ont été initialement recensés, seuls 15 répondent à l’ensemble des critères déterminés. Plusieurs nations, types d’étude et méthodes d’évaluation sont recensés, impliquant d’importantes dissemblances. Ainsi, les espaces verts urbains ne sont pas définis de manière universelle, tandis que l’absence de précisions concernant les éléments naturels est soulignée principalement dans les études réalisées en Amérique. S’agissant des études qualitatives et mixtes, elles questionnent les barrières/facilitateurs à l’utilisation des espaces verts, parmi lesquels la sécurité/insécurité perçue est largement soulignée. Au sein des études quantitatives, la sécurité perçue est toujours évaluée au moyen de mesures auto-rapportées, tandis que la fréquentation des espaces verts est évaluée au moyen de mesures auto-rapportées ou de méthodes d’observation systématique via le ‘‘System for Observing Play and Recreation in Communities’’ (‘‘SOPARC’’). Ces diverses méthodes aboutissent à des résultats divergents, la sécurité perçue n’apparaissant pas associée à la fréquentation lors de l’emploi de la méthode SOPARC. Une tendance apparait également entre ces études : elles ont toutes sélectionné des échantillons de population de visiteurs et/ou de résidents proches de l’espace cible.
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