La délimitation des écosystèmes riverains : Revue des méthodes existantes et développement d'une méthodologie à l'échelle du Québec méridional
Poncelet, Lucien
Promoteur(s) : Lejeune, Philippe ; Paranjape, Meghana
Date de soutenance : 2-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13093
Détails
Titre : | La délimitation des écosystèmes riverains : Revue des méthodes existantes et développement d'une méthodologie à l'échelle du Québec méridional |
Auteur : | Poncelet, Lucien |
Date de soutenance : | 2-sep-2021 |
Promoteur(s) : | Lejeune, Philippe
Paranjape, Meghana |
Membre(s) du jury : | Michez, Adrien
Degré, Aurore Charles, Catherine |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] écosystème riverain [fr] conservation [fr] délimitation spatiale [fr] unités spatiales [fr] dimension latérale [fr] dimension longitudinale [fr] hydrogéomorphologie [fr] UEA [fr] ELR [fr] UREC [fr] typologie [fr] HAND |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie Physique, chimie, mathématiques & sciences de la terre > Sciences de la terre & géographie physique |
Commentaire : | Ce travail résulte d’une collaboration entre l’Université de Gembloux Agro Bio-Tech (Gx-ABT, Belgique) et l’Université de Sherbrooke (UdeS, Canada) et fut réalisé sous la supervision de Meghana Paranjape (Doctorante, UdeS), Jérôme Théau (Professeur, UdeS), Richard Fournier (Professeur, UdeS) et Philippe Lejeune (Professeur, Gx-ABT). Le travail a été réalisé dans le cadre de la thèse de doctorat de Meghana Paranjape portant sur la conception d’un indice de suivi de l’état des écosystèmes riverains pour le Québec méridional. |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en bioingénieur : sciences et technologies de l'environnement, à finalité spécialisée |
Faculté : | Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Résumé
[fr] Les écosystèmes riverains, zones de transition entre milieux aquatiques et terrestres, sont aujourd’hui fortement touchés par les impacts humains tels que la conversion des terres en bordure de cours d’eau. Afin d’obtenir une conservation optimale de ces écosystèmes, il est primordial que ceux-ci soient délimités correctement dans l’espace selon leurs dimensions latérale et longitudinale. Et, en raison de leur connectivité accrue avec le milieu aquatique adjacent, leur délimitation passe par la délimitation du cours d’eau. Ainsi, afin de mettre en évidence la multitude d’approches existantes pour la délimitation de cours d’eau, une revue de ces différentes méthodes a été réalisée. Celle-ci a permis d’exposer des méthodes qui différaient tant par leur manière de délimiter le cours d’eau que par les variables qu’elles utilisaient à ces fins. Deux méthodes pour la manière de délimiter le cours d’eau ainsi que cinq types de variables différents ont été mis en évidence. L’aspect dimensionnel de la délimitation a également été souligné. Ensuite, afin de répondre à la Politique de Protection des Rives, du Littoral, et des Plaines Inondables (PPRLPI) du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques québécois (MELCC), une méthodologie pour la délimitation d’unités spatiales bidimensionnelles pour caractériser l’état des écosystèmes riverains du Québec méridional a été mise en place. Elle combine l’utilisation des Unités Ecologiques Aquatiques (UEA) pour la dimension longitudinale et de l’Espace Latéral Riverain (ELR) pour la dimension latérale dans le but de modéliser des unités spatiales bidimensionnelles appelées Unités Riveraines Ecologiquement Cohérentes (UREC). Trois modèles de délimitation de l’ELR basés sur un Modèle Numérique de Terrain (MNT) ont été testés sur deux sites d’études situés au Québec. Une typologie hydrogéomorphologique des UEA a également été réalisée afin de perfectionner la méthode de comparaison des trois modèles. Les résultats ont permis de favoriser le modèle Riparian Topography Toolbox (RTT) qui a montré des caractéristiques techniques avantageuses, des valeurs de Fit de 0.790 et 0.786 par rapport aux couches de validation et des performances cohérentes d’un groupe hydrogéomorphologique d’UEA à l’autre.
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