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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Impact du COVID-19 sur la santé mentale : le traumatisme vicariant des intervenants de première ligne, une comparaison entre les italiens et les belges

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Clergeau, Marie ULiège
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde ULiège
Date de soutenance : 30-aoû-2021/7-sep-2021 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/13378
Détails
Titre : Impact du COVID-19 sur la santé mentale : le traumatisme vicariant des intervenants de première ligne, une comparaison entre les italiens et les belges
Titre traduit : [it] Impatto del COVID-19 sulla salute mentale: trauma vicario nei lavoratori di prima linea, un confronto tra italiani e belgi
[en] Impact of COVID-19 on mental health: vicarious trauma in front-line workers, a comparison between Italians and Belgians
Auteur : Clergeau, Marie ULiège
Date de soutenance  : 30-aoû-2021/7-sep-2021
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde ULiège
Membre(s) du jury : Dziewa, Amandine ULiège
Monville, Mireille ULiège
Langue : Français
Mots-clés : [fr] Traumatisme
[fr] Covid
[fr] Italie
[fr] Belgique
[fr] Première ligne
[en] trauma
[en] covid
[en] Italy
[en] Belgium
[en] front line
[it] trauma
[it] covid
[it] Italia
[it] Belgica
[it] prima linea
Discipline(s) : Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] L’objectif de cette recherche était d’étudier l’impact de la COVID-19 sur la santé mentale des intervenants italiens et belges de première ligne. De manière plus précise, il s’agissait d’évaluer pour notre cohorte italienne, le niveau de stress traumatique secondaire, de dissociation et de qualité de vie professionnelle. L’intérêt final était d’établir une comparaison entre l’Italie et la Belgique (population étudiée par Melle Sanfilippo).
La méthodologie consistait à diffuser cinq questionnaires en ligne (socio- démographique avec trois questions d’évocation, STSS, PDEQ, PROQOL et CD-RISC), à l’égard des intervenants italiens et belges de première ligne. Nous avons choisi un design transversal, sur une « période de crise », et avons obtenu 185 participants pour la cohorte italienne, et 133 participants pour la cohorte belge.
Les résultats ont montré que l’Italie a dû faire face à d’importants symptômes de détresse péri-traumatique. Ainsi, la première partie concernait les intervenants italiens de première ligne. Ils avaient en majorité un niveau de stress traumatique secondaire (STS) classé comme « élevé », d’autant plus s’ils appartenaient au genre féminin et qu’ils étaient infirmiers. À contrario, il n’existait pas de lien significatif entre le fait d’avoir des enfants et le STS. Par ailleurs, ils étaient en majorité dissociés, d’autant plus si leur niveau d’expérience professionnelle était faible. Cependant, il existait une absence de résultat significatif entre le fait de recourir à un soutien social ou professionnel (plutôt qu’à un autre type de soutien) et d’avoir un niveau plus faible de dissociation ou de STS. Ensuite, les résultats ont montré que leur niveau de qualité de vie professionnelle se situait dans la moyenne, et que cela n’était pas corrélé avec le genre, ni avec l’expérience professionnelle. Enfin, la deuxième partie était une comparaison entre les intervenants italiens et belges de première ligne. Nos résultats ont révélé des niveaux de STS et de fatigue de compassion plus élevés en Italie qu’en Belgique. Toutefois, nous n’avons pas pu démontrer de différence significative entre les deux pays, pour leurs niveaux de dissociation, d’épuisement professionnel et de traumatisme vicariant.
Pour conclure, cette étude devrait permettre d’améliorer notre compréhension de l’impact du COVID-19 sur la santé mentale des intervenants de première ligne, en réfléchissant aux conséquences du traumatisme vicariant sur leur vie quotidienne.

[en] The aim of this research was to study the impact of COVID-19 on the mental health of Italian and Belgian frontline workers. More specifically, the aim was to assess the level of secondary traumatic stress, dissociation and professional quality of life in our Italian cohort. The final interest was to establish a comparison between Italy and Belgium (the population studied by Ms. Sanfilippo).
The methodology consisted in disseminating five online questionnaires (socio-demographic with three evocation questions, STSS, PDEQ, PROQOL and CD-RISC), to Italian and Belgian frontline workers. We chose a cross-sectional design, over a "crisis period", and obtained 185 participants for the Italian cohort, and 133 participants for the Belgian cohort.
The results showed that Italy had to deal with significant symptoms of peri-traumatic distress. Thus, the first part concerned Italian first responders. The majority of them had a level of secondary traumatic stress (STS) classified as "high", even more so if they were female and nurses. In contrast, there was no significant association between having children and STS. Moreover, they were mostly dissociated, especially if their level of professional experience was low. However, there was no significant relationship between using social or professional support (rather than other types of support) and having a lower level of dissociation or STS. Secondly, the results showed that their level of quality of work life was average, and that this was not correlated with gender, nor with work experience. Finally, the second part was a comparison between Italian and Belgian frontline workers. Our results revealed higher levels of STS and compassion fatigue in Italy than in Belgium. However, we could not show any significant difference between the two countries in their levels of dissociation, burnout and vicarious trauma.
In conclusion, this study should improve our understanding of the impact of COVID-19 on the mental health of frontline workers, by reflecting on the consequences of vicarious trauma on their daily lives.

[it] Lo scopo di questa ricerca era di studiare l'impatto di COVID-19 sulla salute mentale dei lavoratori di prima linea italiani e belgi. Più specificamente, l'obiettivo era di valutare il livello di stress traumatico secondario, la dissociazione e la qualità di vita professionale nella nostra coorte italiana. L'interesse finale era quello di stabilire un confronto tra l'Italia e il Belgio (la popolazione studiata dalla signora Sanfilippo).
La metodologia consisteva nel diffondere cinque questionari online (socio-demografico con tre domande di evocazione, STSS, PDEQ, PROQOL e CD-RISC), ai lavoratori di prima linea italiani e belgi. Abbiamo scelto un disegno trasversale, su un "periodo di crisi", e abbiamo ottenuto 185 partecipanti per la coorte italiana e 133 partecipanti per la coorte belga.
I risultati hanno mostrato che l'Italia ha dovuto affrontare significativi sintomi di distress peri-traumatico. Così, la prima parte riguardava i primi soccorritori italiani. La maggior parte di loro aveva un livello di stress traumatico secondario (STS) classificato come "alto", ancora di più se erano donne e infermiere. Al contrario, non c'era alcuna associazione significativa tra avere figli e STS. Inoltre, erano per lo più dissociati, soprattutto se il loro livello di esperienza professionale era basso. Tuttavia, non c'era alcuna relazione significativa tra l'uso del supporto sociale o professionale (piuttosto che altri tipi di supporto) e l'avere un livello più basso di dissociazione o STS. In secondo luogo, i risultati hanno mostrato che il loro livello di qualità della vita lavorativa era medio, e che questo non era correlato al sesso, né all'esperienza lavorativa. Infine, la seconda parte era un confronto tra i lavoratori di prima linea italiani e belgi. I nostri risultati hanno rivelato livelli più alti di STS e di compassion fatigue in Italia che in Belgio. Tuttavia, non abbiamo potuto mostrare alcuna differenza significativa tra i due paesi nei loro livelli di dissociazione, burnout e trauma vicario.
In conclusione, questo studio dovrebbe migliorare la nostra comprensione dell'impatto di COVID-19 sulla salute mentale dei lavoratori in prima linea, riflettendo sulle conseguenze del trauma vicario sulla loro vita quotidiana.


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Auteur

  • Clergeau, Marie ULiège Université de Liège > Master sc. psycho., à fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Dziewa, Amandine ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Psychologie > Psychol. de la Délinqu.,des inadapt.soc.& proces.d'insert.
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Monville, Mireille ULiège Centre Hospitalier Universitaire de Liège - CHU > Services opérationnels de l'Administrateur Délégué > Service de valorisation de l'humanisation
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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