Le sentiment de culpabilité chez les délinquants juvéniles: liens avec l'empathie, l'alexithymie et les capacités de mentalisation
Crahay, Juliette
Promoteur(s) : Blavier, Adelaïde
Date de soutenance : 29-aoû-2022/6-sep-2022 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/16245
Détails
Titre : | Le sentiment de culpabilité chez les délinquants juvéniles: liens avec l'empathie, l'alexithymie et les capacités de mentalisation |
Auteur : | Crahay, Juliette |
Date de soutenance : | 29-aoû-2022/6-sep-2022 |
Promoteur(s) : | Blavier, Adelaïde |
Membre(s) du jury : | Puglia, Rosa
Grandjean, Sylvie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 80 |
Mots-clés : | [fr] délinquance juvénile [fr] culpabilité [fr] empathie [fr] alexithymie [fr] mentalisation |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] L’essai de compréhension de la délinquance juvénile apparaît nécessaire pour appliquer des mesures de prévention, d’aide et de protection. Un grand nombre d’auteurs se sont intéressés aux facteurs influençant l’émergence de la délinquance juvénile en vue d’essayer de comprendre la source de ce phénomène. Dans un élan similaire, notre recherche s’intéresse aux délinquants juvéniles et particulièrement à certains de leurs processus cognitifs. En premier lieu, nous nous sommes intéressés au sentiment de culpabilité chez les jeunes délinquants. Le sentiment de culpabilité suscite chez l’individu des affects négatifs par rapport à une action dans laquelle il s’est engagé et qui pourrait nuire à autrui (Tangney & al., 2007). Dès lors, nous nous sommes demandé si un individu capable de produire des actes de délinquance éprouvait de la culpabilité de la même manière qu’un individu ne produisant pas ce type d’actes. En plus du sentiment de culpabilité, nous avons également étudié l’empathie, l’alexithymie et les capacités de mentalisation chez les adolescents délinquants mais aussi, les liens unissant la culpabilité avec ces trois autres concepts.
Pour ce faire, nous avons constitué deux échantillons d’adolescents âgés de 12 à 18 ans : le premier comprenait 28 adolescents judiciarisés et le deuxième comprenait 70 jeunes tout-venant. Nous avons également utilisé un indice de délinquance auto-révélée pour tous les sujets de notre étude. En effet, la délinquance auto-révélée est une méthode incontournable pour aborder la délinquance des jeunes (Roché, 2008). Ainsi, nous avons évalué nos variables d’intérêt au sein de nos deux échantillons mais aussi, en lien avec le taux de délinquance de tous nos participants, judiciarisés et non-judiciarisés confondus. Nos résultats ont montré une absence de différence significative entre nos deux échantillons concernant la culpabilité, l’empathie, l’alexithymie et la mentalisation. Cependant, nous avons relevé des associations négatives et significatives entre la délinquance auto-révélée et le sentiment de culpabilité. De plus, nous avons relevé des associations positives et significatives entre la culpabilité et l’empathie et entre la culpabilité et la mentalisation. L’alexithymie, quant à elle, s’est avérée particulièrement présente chez la plupart de nos sujets, ce qui a nourri de nouveaux questionnements.
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