Distribution de la pression sous-glottique estimée dans le cadre des immobilités laryngées sur un corpus de 82 patients (au bilan initial et final). Comparaison avec un groupe contrôle de 25 sujets au CHU de Liège
Lai, Christine
Promoteur(s) : Morsomme, Dominique
Date de soutenance : 1-sep-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2184
Détails
Titre : | [fr] Distribution de la pression sous-glottique estimée dans le cadre des immobilités laryngées sur un corpus de 82 patients (au bilan initial et final). Comparaison avec un groupe contrôle de 25 sujets au CHU de Liège |
Auteur : | Lai, Christine |
Date de soutenance : | 1-sep-2016 |
Promoteur(s) : | Morsomme, Dominique |
Membre(s) du jury : | Leclercq, Anne-Lise
Jansen, Catherine |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 165 |
Mots-clé(s) Rameau : | Glotte Larynx -- Maladies Dysphonie Dysodie |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 31 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en voix |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le but de l'étude est d'analyser les variations de pression sous-glottique estimée (PSGE) en fonction de la localisation de l'atteinte dans les immobilités laryngées, et de comparer les résultats à un groupe contrôle (apparié en âge et en genre) de 25 sujets, constitué en juillet-août 2015 au CHU de Liège. Comme pour les patients du CHU, les passations de bilans du groupe contrôle ont été réalisées grâce à un dispositif spécial relié à un PC. Le groupe expérimental est composé de 82 patients (base de données du CHU de Liège), ayant consulté pour dysphonie ou dysodie, entre novembre 2009 et février 2015. Nous avons retenu: ceux souffrant d'une immobilité récurrentielle unilatérale ou bilatérale (NR), d'une lésion au niveau du nerf laryngé supérieur (NLS) et d'une lésion mixte (NR/NLS). Nous avons procédé à l'examen de certaines variables (âge, genre) et des corrélations existant entre PSGE et niveau de pression sonore (NPS), DSI, VHI et TMP. Les résultats montrent que les valeurs moyennes de PSGE sont significativement plus élevées que celles des sujets sains, en modalité conversationnelle et faible, au premier bilan, et sous toutes les conditions au dernier bilan. Au niveau de la pression sonore, les valeurs sont inférieures à celles du groupe contrôle, au premier bilan; la différence significative disparaît au dernier bilan. Les résultats ne montrent pas de différences significatives en fonction de la localisation de l'atteinte, même entre les groupes dont les effectifs sont les plus importants. La comparaison du bilan initial au bilan final montre une diminution significative de PSGE en voix faible, dans le groupe 2 (NR droite) et une augmentation en voix forte, dans le groupe 1 (NR gauche), chez les femmes, dans les deux cas. Les injections de graisse autologue et d'acide hyaluronique donnent lieu à une baisse significative de PSGE, en modalité faible. La faiblesse des effectifs des trois derniers groupes pourrait expliquer partiellement ces résultats. Les femmes semblent mieux profiter d'une amélioration de la qualité vocale, mais ceci pourrait aussi résulter du déséquilibre dans la représentation hommes/femmes.
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