La menace du diagnostic chez les patients atteints de sclérose en plaques
Blaise, Hélène
Promoteur(s) : Meulemans, Thierry
Date de soutenance : 17-jan-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2304
Détails
Titre : | [fr] La menace du diagnostic chez les patients atteints de sclérose en plaques |
Auteur : | Blaise, Hélène |
Date de soutenance : | 17-jan-2017 |
Promoteur(s) : | Meulemans, Thierry |
Membre(s) du jury : | Dardenne, Benoît
Moyano, Nicolas |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 98 |
Mots-clé(s) Rameau : | Diagnostic Stéréotype (psychologie) Sclérose en plaques |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 21 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Dans ce mémoire, nous avons étudié la menace du diagnostic sur une population neurologique composée de patients atteints de la sclérose en plaques. Ce phénomène, décrit par Suhr et Gunstad (2002 ; 2005), propose que les patients cérébro-lésés obtiennent de moins bonnes performances lors de la réalisation d'épreuves cognitives lorsque sont mentionnées les difficultés potentielles qu'ils pourraient ressentir suite à leur lésion. En effet, il apparaît que ce type d'information puisse interférer avec les résultats en exerçant une pression sur l'individu. Celui-ci se sentirait menacé par les stéréotypes qui le visent et développerait une crainte de les confirmer, menant à une diminution des performances. L'objectif principal de ce mémoire était donc d'étudier l'influence de ce phénomène de menace du diagnostic auprès de patients atteints de sclérose en plaques. De plus, nous avons étudié l'influence potentielle de diverses variables modératrices (comme l'identification au groupe, les cognitions sur la maladie ou encore le degré d'influence de la maladie sur le quotidien de l'individu). Pour ce faire, nous avons recruté quatre-vingts participants : quarante patients et quarante participants contrôles appariés. Chacun d'entre eux a complété divers questionnaires et a été assigné à une des deux conditions créées dans cette étude : une condition « positive » et une condition « neutre ». Ensuite, diverses épreuves neuropsychologiques ont été administrées. Les résultats obtenus dans cette étude n'ont pas permis de mettre en évidence une différence significative entre les deux conditions au niveau des résultats. En ce qui concerne les analyses de modération, les effets attendus n'ont, eux non plus, pas pu être observés, à l'exception d'un effet du niveau d'« Impuissance » sur deux de nos variables dépendantes. Ces résultats seront discutés et nuancés dans la dernière partie de ce mémoire. De plus, des pistes et recommandations pour les études futures sur cette même thématique seront proposées au lecteur.
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