André, Marie
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 9-Sep-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/310
Details
Title : | [fr] La perception de la violence conjugale chez les intervenants de première ligne |
Author : | André, Marie |
Date of defense : | 9-Sep-2013 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Gavray, Claire
Greffe, Marie-France |
Language : | French |
Number of pages : | 100 |
Rameau keyword(s) : | Violence entre conjoints Action sociale Perception sociale Assistants sociaux Travailleurs sociaux |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Social, industrial & organizational psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 7 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La violence conjugale est un problème social de grande ampleur. Afin de venir en aide aux victimes de celle-ci, il existe des associations et des professionnels. Toutefois, ces derniers peuvent éprouver des difficultés dans leur intervention puisque la violence conjugale est sous-tendue par des dynamiques complexes et parfois difficilement repérables. C’est pourquoi, l’objectif de cette recherche est d’évaluer l’impact du type de profession d’intervenant, du genre, des différents types de manifestations de la violence conjugale et de l’adhésion aux croyances sexistes sur la perception de la gravité de ce phénomène. Pour ce faire, nous avons utilisé un questionnaire réalisé personnellement et l’échelle de sexisme ambivalent (Dardenne, Delacollette, Grégoire & Lecocq, 2006). Ces outils ont été administrés à quatre-vingts intervenants belges de première ligne (vingt psychologues, vingt policiers et vingt médecins généralistes) et vingt personnes belges de la population de « tout-venant ». Tous les groupes comprennent à part égale des hommes et des femmes (dix femmes et dix hommes par groupe). Les résultats statistiques montrent que les intervenants de première ligne et plus précisément les psychologues, sont plus sensibles à la perception de la gravité des violences conjugales par rapport aux personnes « tout-venant » ne bénéficiant donc pas de ce type de profession. On constate également que les psychologues adoptent moins de croyances sexistes par rapport aux policiers, médecins et aux personnes « tout-venant ». Ainsi, nous concluons qu’il faille impérativement poursuivre des campagnes de prévention et recommander des formations concernant cette problématique auprès des intervenants. Enfin, nous vous suggérons quelques recommandations pour d’éventuelles recherches futures.
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