Les femmes seules qui choisissent de devenir mère en ayant recours à la procréation médicalement assistée
Dechêne, Annabelle
Promoteur(s) : Naziri, Despina
Date de soutenance : 22-jui-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/3713
Détails
Titre : | [fr] Les femmes seules qui choisissent de devenir mère en ayant recours à la procréation médicalement assistée |
Auteur : | Dechêne, Annabelle |
Date de soutenance : | 22-jui-2017 |
Promoteur(s) : | Naziri, Despina |
Membre(s) du jury : | Lepot, Aurélie
Roberti, Sylvie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 104 |
Mots-clé(s) Rameau : | Procréation médicalement assistée Femmes seules Psychisme |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 1 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La procréation médicalement assistée pour les femmes seules consiste à recourir à la médecine afin de concevoir un enfant en l’absence de relation sexuelle ; et ce, par la technique d’insémination avec donneur. En Belgique, cette pratique est légalisée depuis 2007 et le nombre de femmes seules qui s’adressent à des centres de procréation médicalement assistée est en constante augmentation. Etant donné que ce sujet est assez récent, peu d’articles scientifiques sur ce thème abordent la problématique sous l’angle du vécu psychique de ces femmes. En effet, derrière chaque demande, il y a une histoire personnelle, différente pour chaque femme. L’objectif de cette recherche est d’explorer leur vécu, leur mode fonctionnement psychique et les problématiques qui en découlent. Pour réaliser cette étude, nous avons rencontré six femmes seules dont le seul critère était d’avoir introduit une demande à un centre de procréation médicalement assistée. L’intérêt a été d’approcher la réalité d’un centre qui offre cette possibilité-là afin d’accéder à cette population. Nos questions de recherche visaient à explorer trois axes : les identifications aux imagos parentaux, l’investissement des relations objectales et la façon dont le fantasme d’enfant aboutit à une appropriation subjective du droit à la maternité devenu possible grâce à la médecine. Les outils utilisés pour permettre de répondre à nos questions de recherche ont été un test projectif, le Thematic Apperception Test, suivi d’un entretien semi-directif. Cette étude nous a permis d’observer que des facteurs communs peuvent entrer en ligne de compte dans le choix de procréer sans partenaire : des défaillances dans les identifications aux imagos parentaux d’où il s’en suit des difficultés au niveau des investissements des relations objectales. Le choix de procréer sans partenaire est alors apparu lié aux notions de réparation et de comblement de leurs blessures narcissiques.
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