Le rôle de la diplomatie culturelle comme un atout de la politique étrangère. Analyse du cas brésilien en Afrique lusophone, de 2003 à nos jours
Dos Santos Ferraz, Edna
Promotor(s) : Santander, Sébastian
Date of defense : 4-Jun-2018/27-Jun-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4922
Details
Title : | Le rôle de la diplomatie culturelle comme un atout de la politique étrangère. Analyse du cas brésilien en Afrique lusophone, de 2003 à nos jours |
Author : | Dos Santos Ferraz, Edna |
Date of defense : | 4-Jun-2018/27-Jun-2018 |
Advisor(s) : | Santander, Sébastian |
Committee's member(s) : | Vlassis, Antonios
Vincent, Philippe |
Language : | French |
Number of pages : | 83 |
Keywords : | [fr] Lula da Silva [fr] Dilma Rousseff [fr] Michel Temer [fr] Diplomatie culturelle [fr] Soft power [fr] Politique étrangère [fr] Diplomatie d'État [fr] Diplomatie de gouvernement [fr] Lusophonie [fr] Coopération Sud-Sud [fr] Brésil [fr] Afrique |
Discipline(s) : | Law, criminology & political science > Political science, public administration & international relations |
Target public : | Researchers Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences politiques, orientation générale, à finalité spécialisée en relations internationales |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Droit, de Science Politique et de Criminologie |
Abstract
[fr] Au début des années 2000, avec l’arrivée de Lula da Silva au pouvoir, les relations Sud-Sud, notamment avec l’Afrique lusophone, ont été considérées comme un sujet majeur dans la politique étrangère du Brésil, en raison d’arguments d’ordre pragmatique mais aussi idéologique. Le but de ce travail de fin d’études est de proposer une réflexion évolutive – en recourant à la théorie constructiviste – autour de la diplomatie culturelle brésilienne de l’ère Lula (2003-2010), Rousseff (2011-2016) et Temer (2016-). Nous souhaitons savoir comment celle-ci est mobilisée comme un atout de la politique étrangère vis-à-vis des pays africains lusophones. L’objectif final et le fil conducteur de notre analyse est de répondre à la question de recherche « Dans quelle mesure la diplomatie culturelle est devenue une diplomatie d’État et non d’un gouvernement ? ». Ceci étant, l’hypothèse soutenue est que la politique étrangère menée par la première administration mentionnée se distingue des deux suivantes par une utilisation intense de cet outil. Par conséquent, la diplomatie culturelle ne demeure pas encore une diplomatie d’État, car ces mêmes relations culturelles gagnent ou perdent leur force en fonction de l’administration qui est au pouvoir. Une analyse du contexte politique et des conditions internes et internationales présents au moment de chaque gouvernement, ainsi qu’une étude détaillée des plusieurs éléments documentaires, nous permet de déchiffrer différents aspects propres à la politique culturelle étrangère entretenue par chaque administration brésilienne en Afrique lusophone. Nos résultats démontrent que, dans le cas de Lula, la culture a une place beaucoup plus marquée au sein de la politique étrangère. Ce rôle primordial de la diplomatie culturelle est possible grâce aux conditions nationales et internationales favorables. Tandis que Lula accorde une place privilégiée à la diplomatie culturelle au sein de la politique étrangère à l’égard de l’Afrique lusophone, les autorités brésiliennes plus récentes semblent estimer que les relations culturelles ne méritent pas plus d’attention et de nouvelles initiatives.
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