(Ré-)appropriation de la ville comme lieu d'habitat et de vie par les jeunes familles : le cas de la ville de Liège et du quartier Saint-Léonard

Abstract

Les mutations socio-économiques et urbaines des années 1960 vont contribuer à modifier le rapport de l’individu par rapport à son habitat et par rapport à la ville : de nouveaux modes d’habiter, plus fragmentés, verront alors de plus en plus le jour. La dyade désindustrialisation-tertiarisation, combinée à la généralisation de l’automobile, à la promotion de la maison individuelle située hors des espaces urbains (par l’émergence des prêts hypothécaires et différentes primes), ainsi qu’à l’élévation du pouvoir d’achat d’une part de la population, vont modifier la composition socio-spatiale de la ville. Avec l’appui des politiques d’aménagement, sur fond d’urbanisme fonctionnaliste et moderniste, on verra alors apparaître de nouvelles formes spatiales aux villes, plus étendues et faites désormais de limites imprécises : la ville étalée.