Les infirmières enceintes employées au Centre Hospitalier Universitaire de Liège se sentent-elles plus stressées au travail que leurs collègues infirmières?
Russo, Mélissa
Promotor(s) : CHRISTIAENS, Geneviève ; Etienne, Anne-Marie
Date of defense : 30-Jan-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/6305
Details
Title : | Les infirmières enceintes employées au Centre Hospitalier Universitaire de Liège se sentent-elles plus stressées au travail que leurs collègues infirmières? |
Author : | Russo, Mélissa |
Date of defense : | 30-Jan-2019 |
Advisor(s) : | CHRISTIAENS, Geneviève
Etienne, Anne-Marie |
Committee's member(s) : | Rusu, Dorina
Slomian, Justine MACLOT, Eric Guillaume, Michèle Donneau, Anne-Françoise |
Language : | French |
Discipline(s) : | Human health sciences > Public health, health care sciences & services |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée en promotion de la santé |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine |
Abstract
[fr] De manière générale, l’art infirmier est reconnu comme un métier stressant. Les infirmiers s’exposent à divers risques professionnels tels que les risques psychosociaux. Selon certaines études (Quansah et al., 2009 ; Simcox et al.,2008), la grossesse des infirmières peut être davantage sujette aux complications par rapport à celles de travailleuses d’autres secteurs. Le stress au travail associé à un horaire irrégulier, une posture debout, un port de charge, au bruit peuvent aussi influencer le déroulement d’une grossesse (Croteau et al.,2006).
Cette étude exploratoire tend à détecter la présence d’un stress professionnel mesuré par cinq variables parmi les infirmières enceintes maintenues au travail en comparaison à d’autres infirmières non-enceintes. Les infirmières enceintes de cette étude exercent au Centre Hospitalier Universitaire de Liège. Elles sont maintenues au travail jusqu’à la fin de la 24ème semaine d’aménorrhée. Elles bénéficient d’un encadrement particulier basé sur la législation en vigueur qui ne mentionne pas le stress professionnel dans son encadrement. La démarche est inductive. Deux groupes d’infirmières ont été constitués sur base volontaire. Le premier regroupe les infirmières enceintes. Le second est composé d’infirmières non-enceintes ayant trois critères communs à l’une des participantes du premier groupe. Ces critères sont d’avoir deux ans d’âge en plus ou moins, deux années d’ancienneté professionnelle en plus ou moins et d’exercer dans le même secteur d’activité. Les paramètres étudiés sont le stress professionnel par le biais de trois outils, la primiparité et la catégorie de risque des unités de soins basé sur la procédure interne du Centre Hospitalier Universitaire de Liège.
D’abord, les infirmières enceintes maintenues au travail ont un stress professionnel statistiquement significatif dans le ratio efforts/récompenses du Questionnaire dit de Siegrist et dans l’échelle du stress perçu par rapport aux autres infirmières.
Les variables du stress ont été ensuite testées entre les deux groupes et au sein des infirmières enceintes en fonction de la catégorie de risque des unités de soins. Les résultats de ces tests ne sont pas statistiquement significatifs. Le stress professionnel ne varie pas selon la catégorie des unités dans lesquelles les infirmières exercent.
Enfin, les variables ont été testées entre les infirmières enceintes selon la parité de la grossesse. Aucune différence statistiquement significative n’a été démontrée.
Mots-clés : infirmières, enceintes, grossesse, stress, milieu hospitalier
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