Les pavillons d'architecture, une théorie construite ?
Robert, Raphaëlle
Promoteur(s) : Rouelle, Andre
Date de soutenance : 21-jan-2019/25-jan-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/6314
Détails
Titre : | Les pavillons d'architecture, une théorie construite ? |
Auteur : | Robert, Raphaëlle |
Date de soutenance : | 21-jan-2019/25-jan-2019 |
Promoteur(s) : | Rouelle, Andre |
Membre(s) du jury : | Bribosia, Patrick
Prégardien, Michel |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 158 |
Mots-clés : | [fr] Pavillon d'architecture, théorie architecturale, phénoménologie, [fr] concrétisation des principes architecturaux, Pierre Hebbelinck , Parc de la Boverie, esquisse de pavillon |
Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
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Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] Le propos des pavillons du début du XXe siècle était de s’inscrire dans l’architecture moderne où les identités spatiales étaient questionnées.
Cependant, c’est seulement à partir des années 60 que ces questionnements intellectuels sont arrivés à maturité chez les auteurs. C’est donc beaucoup plus tard que l’approche conceptuelle est arrivée et a permis de renforcer ce contexte qui associe la théorie et la spatialité.
Il est donc opportun d’évoquer ces premiers pavillons pour définir un contexte dimensionnel, un cadre d’expression.
Par contre, les objectifs vont changer au contraire du cadre qui, lui, restera identique.
En effet, il y a une sorte de continuité dans cette ambition de produire une architecture d’exception dans un contexte particulier. Les pavillons ont, par exemple, toujours à peu près la même surface, ils s’inscrivent dans le cadre d’aménagements paysagers hors contexte urbain, certains diront alors presque dans un contexte artificiel : des parcs, des jardins, des musées en plein air…
Le passage de l’humanisme à la phénoménologie, en passant par l’humanitaire:
Depuis l’avènement de l’architecture moderne, les valeurs humaines ont énormément changé. Au début du XXe siècle nous pensions être des individus rationnels, « fonctionnants », pétris de cet esprit nouveau largement décrit dans l’ouvrage Vers une architecture de Le Corbusier. Pruitt-Igoe, situé dans le Missouri, est un premier immeuble d’un ensemble d’habitat social qui fut démoli en 1972 et Charles Jenckx considère cet événement comme la mort de l’architecture moderne et sans doute l’ouverture d’une nouvelle ère célébrant le retour de l’histoire, l’élargissement du champ des significations associées aux œuvres architecturales.
L’impact de quelques courants philosophiques a été déterminant pour le développement. Et singulièrement celui porté par Merleau-Ponty qui a permis la réconciliation entre l’architecture et l’individu en tant que corps pensant.
En termes de phénoménologie, l’apport le plus sensible et le plus marquant est le fait que notre pensée soit liée aux sensations que notre corps est capable de ressentir.
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