Demarche, Maureen
Promoteur(s) : Maillart, Christelle
Date de soutenance : 3-sep-2014 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/678
Détails
Titre : | [fr] Etude de l'apprentissage de structures syntaxiques complexes chez l'enfant dysphasique |
Auteur : | Demarche, Maureen |
Date de soutenance : | 3-sep-2014 |
Promoteur(s) : | Maillart, Christelle |
Membre(s) du jury : | Martinez Perez, Trecy
Parisse, Christophe |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 127 |
Mots-clé(s) Rameau : | Troubles du langage -- Chez l'enfant Morphosyntaxe Apprentissage cognitif |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 7 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en surdité |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] De nombreuses recherches démontrent une altération de la morphosyntaxe dans la dysphasie,mais très peu se s'intéressent à la morphosyntaxe complexe,pourtant elle aussi touchée dans ce trouble.Ces études révèlent que les enfants dysphasiques ont des difficultés à produire des propositions relatives.Ensuite,des études ont montré l'impact positif d'une méthode de priming syntaxique sur la génération de structures syntaxiques chez des enfants et des adultes avec ou sans troubles du langage.Et si le priming pouvait faciliter la production syntaxique des enfants dysphasiques?Certains auteurs vont dans ce sens, et c'est ce que nous avons voulu évaluer dans notre étude avec des structures relatives enchâssées lors d'une tâche de production morphosyntaxique.Nous avons contrôlé plusieurs facteurs connus pour leur influence sur l'apprentissage du langage:la fréquence lexicale des mots,la fréquence des présentations,la variabilité entre les énoncés ainsi que l'espacement des présentations et enfin le niveau socio-économique,à travers le niveau d'éducation des mères des participants.Notre hypothèse suppose que les enfants dysphasiques auraient des difficultés à générer des structures complexes,mais que le priming syntaxique en faciliterait la production et ce de façon plus importante que chez leurs pairs tout-venant.Or,bien que les résultats dévoilent un effet positif du priming sur la production d'énoncés,ceux-ci ne permettent pas de corroborer entièrement notre hypothèse.En effet,les enfants dysphasiques ne semblent pas manifester plus de difficultés à produire des propositions relatives en «que» que des propositions relatives en «qui».De plus,même s'ils ont de moins bonnes performances que les enfants tout-venant concernant la structure relative en «que»,les enfants dysphasiques ont des résultats comparables à ces derniers lors de la production de la structure relative en «qui».Cependant,un pattern d'erreurs spécifique aux enfants dysphasiques est mis en évidence,indiquant que la génération de ce type de structure représenterait pour eux un défi particulièrement important.Enfin,les deux groupes d'enfants bénéficient du priming de façon équivalente.Lorsque nous nous attachons à comprendre ces résultats,plusieurs explications peuvent être trouvées telles que des différences méthodologiques,l'âge des enfants dysphasiques et leur prise en charge logopédique.
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