Rôle de l'inhibition d'une réponse prédominante et de la résistance à l'interférence proactive dans la symptomatologie du trouble obsessionnel compulsif
Fakhreddine, Asmaa
Promoteur(s) : Van der Linden, Martial
Date de soutenance : 3-sep-2014 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/683
Détails
Titre : | [fr] Rôle de l'inhibition d'une réponse prédominante et de la résistance à l'interférence proactive dans la symptomatologie du trouble obsessionnel compulsif |
Auteur : | Fakhreddine, Asmaa |
Date de soutenance : | 3-sep-2014 |
Promoteur(s) : | Van der Linden, Martial |
Membre(s) du jury : | Blairy, Sylvie
Laroi, Frank |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 78 |
Mots-clé(s) Rameau : | Troubles obsessionnels-compulsifs Troubles de la cognition Inhibition |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Plusieurs études postulent la présence de troubles cognitifs chez les sujets présentant un trouble obsessionnel compulsif. Dans le cadre de cette étude, on s'intéresse aux déficits d'inhibition et plus spécifiquement aux capacités de résistance à l'interférence proactive et d'inhibition de réponse dominante. Le but de notre étude est d'évaluer le lien qu'entretiennent les déficits des capacités de résistance à l'interférence proactive avec les obsessions, ainsi que le lien qu'entretiennent les déficits d'inhibition de réponse dominante avec les compulsions. Notre objectif est également de pouvoir complémenter les résultats retrouvés par Friedman et Miyake (2004). En effet, ces derniers postulent que ces deux capacités d'inhibition sont indépendantes. Notre échantillon est constitué de 56 sujets provenant de la population tout venante. Ils sont âgés entre 18 et 35 ans et ne présentent aucun antécédent neurologique ou psychiatrique. On leur a administré deux tâches informatisées, à savoir la tâche de Stop Signal (SST) permettant d'évaluer les capacités d'inhibition de réponses prédominantes, et la tâche Recent Negative (RNT) qui permet d'évaluer les capacités de résistance à l'interférence proactive. Une tâche de contrôle a également été proposée. Il s'agit de la tâche de mémoire de travail de la WAIS, qui nous permettrait de d'éliminer le biais que présente l'évaluation des fonctions cognitives générales. Et enfin, des questionnaires ont été proposés permettant d'évaluer la présence de symptomatologie dépressive (CESD), l'anxiété (STAI), les mécanismes de suppression de pensée (WBSI) et enfin la symptomatologie obsessionnelle compulsive (inventaire de Padoue). Nos résultats n'indiquent la présence d'aucune corrélation significative entre la symptomatologie obsessionnelle et les capacités de résistance à l'interférence proactive, ni de corrélation significative entre les compulsions et les capacités d'inhibition de réponses dominantes. De plus, nos données n'ont pas permis de confirmer celles retrouvées par Friedman et Miyake (2004) qui postulent que ces deux processus sont indépendants. De futures recherches seraient intéressantes à effectuer.
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