La faune sauvage, un reflet de la pollution environnementale ?
Nicoletti Mendoza, Coralie
Promoteur(s) : Schurmans, Stephane
Date de soutenance : 27-jui-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7091
Détails
Titre : | La faune sauvage, un reflet de la pollution environnementale ? |
Titre traduit : | [en] Wildlife, a reflection of environmental pollution? |
Auteur : | Nicoletti Mendoza, Coralie |
Date de soutenance : | 27-jui-2019 |
Promoteur(s) : | Schurmans, Stephane |
Membre(s) du jury : | Bureau, Fabrice
Marichal, Thomas Lekeux, Pierre |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 28 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Le sanglier étant un animal omnivore, il est considéré comme un bon moyen pour évaluer la pollution d’un sol. De plus, sa large distribution, son abondance et sa présence dans notre chaîne alimentaire, fait de lui un candidat idéal.
Les reins ont été prélevés chez 238 sangliers chassés en Wallonie en automne 2016. Après broyage et homogénéisation fine, la teneur en Pb et Cd dans les reins a été quantifiée par spectrophotométrie de masse à plasma à couplage inductif (ICP-MS).
Parmi les 238 sangliers, 9 ont dépassé la limite réglementaire en plomb (0,5 mg/kg, CE 1881/2006), pour les animaux de production. L’origine la plus probable serait l’utilisation de plombs de chasse ou la présence de résidus d’engrais de plomb , autrefois utilisés, sur les terres agricoles. La consommation courante de viande contenant du plomb pourrait induire une intoxication chronique représentée par des signes neurologiques, cardio-vasculaires ainsi que osseux chez l’homme. Chez les animaux, l’intoxication au plomb se fera via l’ingestion de plantes contaminées et engendrerait des symptômes neurologiques et gastro-intestinaux.
Les teneurs en cadmium ont dépassé les limites chez 223 sangliers (1 mg/kg, CE 1881/2006). La plupart de ces sangliers ont été chassés dans la région liégeoise où d’anciennes usines de métallurgie étaient présentes. La consommation répétée de sangliers présentant des taux élevés de cadmium pourrait provoquer des symptômes de type osseux ainsi qu’un dysfonctionnement rénal chez l’homme. Les animaux intoxiqués chroniquement au Cd via leur alimentation développeront, quant à eux, des lésions dégénératives au niveau des reins.
Sur base des résultats présentés dans ce travail, nous estimons que le sanglier représente un bon bio-indicateur de la pollution environnementale.
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