Personnalité et gestion du stress chez une espèce de primate Platyrrhinien, Callithrix jacchus
Letot, Sylvie
Promotor(s) : Brotcorne, Fany ; Molina-Vila, Pau
Date of defense : 5-Sep-2019/6-Sep-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7438
Details
Title : | Personnalité et gestion du stress chez une espèce de primate Platyrrhinien, Callithrix jacchus |
Author : | Letot, Sylvie |
Date of defense : | 5-Sep-2019/6-Sep-2019 |
Advisor(s) : | Brotcorne, Fany
Molina-Vila, Pau |
Committee's member(s) : | Plumier, Jean-Christophe
Ferrara, André Cornil, Charlotte |
Language : | French |
Number of pages : | 85 |
Keywords : | [fr] primate [fr] stress [fr] personnalité [fr] callithrix jacchus [fr] cortisol [fr] ouistiti commun |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Animal psychology, ethology & psychobiology Life sciences > Zoology |
Research unit : | Station de Primatologie - UPS 846 - CNRS |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique Station de Primatologie - UPS 846 - CNRS, Rousset-sur-Arc, France |
Degree: | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] D’après certaines études chez l’homme, le stress découle d’une interaction entre un individu et son environnement. Toutefois, il ne s’agit pas d’une simple réaction « stimulus-réponse » ; la perception et l’évaluation des facteurs de stress diffèrent selon chaque individu. Il s’agit d’un processus personnalisé. L’héritage génétique, l’éducation reçue dès le plus jeune âge et les acquis liés à l’expérience construisent la personnalité humaine et permettent à chacun de réagir différemment aux facteurs de stress. Chez les primates non-humains, les études scientifiques se sont récemment intéressées à cette relation entre la personnalité et le stress ressenti selon les individus. Ces études sont établies dans les domaines de la psychologie, la conservation, l’endocrinologie ou encore la gestion animale en captivité. La gestion du bien-être impliquant une réduction du stress est un objectif clé des scientifiques dont le modèle de recherche est l’animal. En captivité, sélectionner les individus les plus tolérants et aptes à gérer le stress lié aux procédures scientifiques relève directement des principes éthiques de raffinement et de réduction. L’objectif principal de ce sujet de mémoire était une étude pilote visant à évaluer la force prédictive des évaluations des traits de personnalité sur la réactivité au stress physiologique provoqué par un événement légèrement stressant. Cette étude a porté sur la colonie de ouistitis communs (Callithrix jacchus) de la Station de Primatologie (CNRS) de Rousset-sur-Arc. Au cours de la gestion quotidienne de la colonie (élevage assisté) et lors de la participation à des études scientifiques, les ouistitis sont manipulés régulièrement par les vétérinaires. Evaluer l’influence des profils de personnalités pourrait nous aider dans la sélection des individus les moins sensibles aux conditions stressantes de la vie en captivité dans les laboratoires. Afin de répondre à cette question, une caractérisation des profils de personnalité de 27 individus a été réalisée à l’aide d’une méthodologie observationnelle (individual focal sampling) du comportement et d’une méthodologie expérimentale non-invasive (tests de néophobie et de l’intrus). Cinq traits de personnalité se sont dégagés: sociabilité, agressivité, dominance, audace, anxiété. Dans un second temps, trois types de réponses physiologiques au stress (taux de cortisol, fréquence cardiaque et respiratoire) ont été mesurées chez 13 individus, lors d’une situation à stress modéré, à savoir une contention manuelle et un isolement social durant 30 minutes. Nous avons évalué via des modèles linéaires mixtes, les relations entre les trois variables physiologiques et les cinq traits de personnalité. Cette étude n’a cependant pu démontrer aucun lien clair entre les différents traits de personnalité et la gestion du stress, si ce n’est une relation positive entre la variation du taux cortisol et la fréquence des comportements indicateurs d’anxiété. Nous discutons des différentes hypothèses pour cette absence d’effet entre personnalité et gestion du stress chez les ouistitis étudiés. Cela pourrait provenir de l’échantillon en lui-même, trop faible et/ou non représentatif de la population, mais également des techniques utilisées pour mesurer la personnalité et le stress (variation du cortisol).
File(s)
Document(s)
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.