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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Mémoire
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Exploration des stratégies cognitives de régulation émotionnelle en lien avec les hallucinations auditives : Comparaison de patients souffrant de troubles psychiatriques/neurologiques et d'hallucinations auditives avec des individus issus de la population générale hallucinante (entendeurs de voix) et non-hallucinante

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Etienne, Amélie ULiège
Promoteur(s) : Laroi, Frank ULiège
Date de soutenance : 2-sep-2019/10-sep-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7938
Détails
Titre : Exploration des stratégies cognitives de régulation émotionnelle en lien avec les hallucinations auditives : Comparaison de patients souffrant de troubles psychiatriques/neurologiques et d'hallucinations auditives avec des individus issus de la population générale hallucinante (entendeurs de voix) et non-hallucinante
Auteur : Etienne, Amélie ULiège
Date de soutenance  : 2-sep-2019/10-sep-2019
Promoteur(s) : Laroi, Frank ULiège
Membre(s) du jury : Dehon, Hedwige ULiège
Boulanger, Marie ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 119
Mots-clés : [fr] Hallucinations Auditives
[fr] Entendeurs de voix
[fr] Stratégies cognitives de régulation émotionnelle
Discipline(s) : Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] [Abstract] Introduction : En comparaison avec la population générale non-hallucinante, les patients souffrant de psychose utilisent significativement plus de stratégies de régulation émotionnelle dites « inadaptées ». Ces stratégies sont liées à une augmentation des taux de dépression ainsi que d’anxiété et ne permettent pas une régulation émotionnelle efficiente. Les émotions n’étant pas suffisamment bien régulées, elles peuvent alors déclencher, maintenir et influencer les hallucinations auditives. En parallèle, certains individus présentent des hallucinations auditives en l’absence de trouble psychiatrique et/ou neurologique. Ces individus qui font partie de la population générale et qui sont parfois appelés « entendeurs de voix » sont cependant peu étudiés et représentent dès lors une nouvelle population pour la recherche scientifique. La régulation cognitive des émotions dans la population générale hallucinante paraît donc importante à explorer et représente le but de cette étude transversale.

Méthode : sur un total de 683 sujets, 349 ont été retenus puis répartis en trois groupes : le groupe contrôle (population générale non-hallucinante), les entendeurs de voix (population générale hallucinante) et les patients avec voix (qui ont des hallucinations auditives dues à un trouble psychiatrique ou neurologique). Ces groupes ont ensuite été comparé au moyen d’un questionnaire anonyme en ligne composé d’items sociodémographiques et médicaux ainsi que d’échelles visant à détecter la présence ou non d’hallucination(s), à évaluer les stratégies cognitives de régulation émotionnelle et à dépister les symptômes anxieux et dépressifs. D’autre part, nous avons également mesuré l’efficacité perçue des stratégies de régulation chez nos participants.

Résultats : Conformément à la littérature scientifique, les patients avec voix de notre étude utilisaient significativement plus de stratégies inadaptées de régulation émotionnelle, présentaient des symptômes anxieux et dépressifs plus importants et avaient des hallucinations auditives plus désagréables. Toutefois, contrairement à ce que nous avions supposé, l’efficacité perçue des stratégies inadaptées était supérieure dans le groupe contrôle comparé au groupe de patients avec voix et était liée à des hallucinations auditives plus agréables. D’autre part, l’efficacité perçue aussi bien des stratégies adaptées qu’inadaptées était également liée à des symptômes anxieux et dépressifs moins importants sachant que l’anxiété présentait également une progressivité laissant supposer qu’au plus un individu se rapproche de la pathologie au plus son taux d’anxiété est important.

Discussion : L’anxiété semble donc représenter un risque de déviance pathologique tandis que, l’efficacité perçue des stratégies de régulation émotionnelle semble, au contraire, jouer un rôle protecteur contre le risque de pathologie. Cependant, cette dernière affirmation implique que des recherches plus poussées soient effectuées dans une prochaine étude. L’interprétation de nos résultats ainsi que les limites de notre étude servent alors de base aux idées qui sont suggérées aux futures recherches.


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Access s150488MemoireAmelieEtienne2019.pdf
Description:
Taille: 6.15 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Etienne, Amélie ULiège Université de Liège > Master sc. psycho., à fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Dehon, Hedwige ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Psychologie > Département de Psychologie
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Boulanger, Marie ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Psychologie > Psychologie clinique cognitive et comportementale
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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