Traitement de la fibrillation auriculaire et du flutter auriculaire chez le cheval à l'aide de la technique de cardioversion électrique par voie transveineuse
Dupont, Félix
Promoteur(s) : Lekeux, Pierre
Date de soutenance : 30-aoû-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/8132
Détails
Titre : | Traitement de la fibrillation auriculaire et du flutter auriculaire chez le cheval à l'aide de la technique de cardioversion électrique par voie transveineuse |
Auteur : | Dupont, Félix |
Date de soutenance : | 30-aoû-2019 |
Promoteur(s) : | Lekeux, Pierre |
Membre(s) du jury : | Bureau, Fabrice
Schurmans, Stéphane Marichal, Thomas |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Le cœur est constitué de différentes structures dont notamment le myocarde qui va lui permettre d’exercer son activité physiologique de pompe cardio-vasculaire grâce à une production et une diffusion d’un potentiel d’action afin de contracter et relâcher ce muscle lors des différentes systoles et diastoles. Ce myocarde peut néanmoins souffrir de différentes pathologies dont certains troubles du rythme comme la fibrillation et le flutter auriculaire.
Jusqu’à présent celles-ci étaient traitées à l’aide de différentes molécules à propriétés cardioversives, administrées par sonde nasogastrique, la principale étant le sulfate de quinidine. Ce traitement est effectué sur de nombreuses heures et nécessite plusieurs dosages de la concentration plasmatique en quinidine et en fonction de celle-ci une administration à heures régulières de sulfate de quinidine. Les résultats de cette méthode ne sont pas toujours très satisfaisants et le risque de récidive n’est pas négligeable.
Depuis quelques années, il existe un traitement alternatif qui est la cardioversion électrique par voie transveineuse. Elle utilise les mêmes principes qu’en médecine humaine, à savoir un courant électrique administré à un patient dans le but de dépolariser toutes les cellules myocardiques afin de stopper le phénomène de fibrillation. Pour se faire, des électrodes sont introduites via les veines jugulaires du cheval sous anesthésie générale jusque dans le cœur du sujet où des influx électriques y sont envoyés. Cette méthode est moins longue et permet d’arriver à de meilleurs résultats que la cardioversion médicamenteuse. Elle peut également être utilisée lorsque le traitement médicamenteux s’est montré inefficace avec une réelle chance de succès.
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