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Faculté de Médecine Vétérinaire
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Détection d'une mammite chez une vache à partir d'un échantillon prélevé dans le tank de lait

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Fromentin, Pierre-Emmanuel ULiège
Promotor(s) : Druet, Tom ULiège
Date of defense : 30-Aug-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/8165
Details
Title : Détection d'une mammite chez une vache à partir d'un échantillon prélevé dans le tank de lait
Author : Fromentin, Pierre-Emmanuel ULiège
Date of defense  : 30-Aug-2019
Advisor(s) : Druet, Tom ULiège
Committee's member(s) : Georges, Michel ULiège
Farnir, Frédéric ULiège
Charlier, Carole ULiège
Language : French
Discipline(s) : Life sciences > Genetics & genetic processes
Target public : Student
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Degree: Master en médecine vétérinaire
Faculty: Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire

Abstract

[fr] Les mammites représentent la pathologie la plus fréquemment rencontrée en élevage laitier. Le diagnostic précoce de cette pathologie est primordial pour y remédier dans les plus brefs délais et éviter des pertes économiques estimées à 80 euros par vache atteinte et par an. Pour identifier les mammites, on a recours aux cellules somatiques se trouvant dans le lait, qui sont des biomarqueurs de cette affection et qui ont l’avantage d’être propre à un animal.
L’identification des vaches atteintes est une chose difficile à partir du lait de tank puisqu’il s’agit d’un mélange des productions de toutes les vaches en lactation.
Cependant, l’ADN des cellules somatiques d’une vache donnée possède des variations génétiques qui lui est propre. Les variations génétiques, et en particulier les « single nucleotide polymorphisms » (SNP) peuvent être génotypés grâce à des puces à ADN afin de déterminer la fréquence allélique d’un allèle donné pour un SNP. À partir du génotypage de toutes les cellules du tank de lait, une fréquence pour chaque allèle marqué par un SNP est obtenue. Ces fréquences sont alors comparées aux fréquences obtenues lors d’un génotypage initial réalisé à l’entrée de l’animal dans l’exploitation afin d’obtenir sa contribution cellulaire dans le tank de lait.
À partir du volume de lait produit par une vache, du pourcentage de sa contribution cellulaire dans l’échantillon et du nombre total de cellules dans le tank, il est possible de déterminer la concentration cellulaire somatique individuelle (CCSI) de cette vache. Finalement, l’affection est diagnostiquée chez une vache donnée si la concentration en cellules somatiques individuelles est supérieure au seuil maximal de 400 000 cellules par mL de lait.
Cette nouvelle méthode de diagnostic des mammites est plus simple d’utilisation pour l’éleveur puisqu’il lui suffit de prélever un échantillon du lait de tank pour connaître les CCSI de chacune de ses productrices alors que les autres méthodes de numération cellulaire nécessitent un prélèvement de lait de chaque vache. De plus les sensibilité et spécifité de cette méthode sont tout à fait satisfaisantes.


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Access FROMENTIN Pierre-emmanuel_GMV3 .pdf
Description:
Size: 2.47 MB
Format: Adobe PDF

Author

  • Fromentin, Pierre-Emmanuel ULiège Université de Liège > Master méd. vété.

Promotor(s)

Committee's member(s)

  • Georges, Michel ULiège Université de Liège - ULiège > Dpt. de gestion vétérinaire des Ressources Animales (DRA) > Génomique animale
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  • Farnir, Frédéric ULiège Université de Liège - ULiège > Dpt. de gestion vétérinaire des Ressources Animales (DRA) > Biostatistiques et bioinformatique appliquées aux sc. vétér.
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  • Charlier, Carole ULiège Université de Liège - ULiège > Dpt. de gestion vétérinaire des Ressources Animales (DRA) > Dpt. de gestion vétérinaire des Ressources Animales (DRA)
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