Flore adventice de la tomate (Solanumlycopersicum L.) dans le Territoire de Kabare, Sud-Kivu, République Démocratique du Congo: Caractérisation et impact des pratiques culturales
Aganze Munene, Victoire
Promotor(s) : Monty, Arnaud
Date of defense : 27-Aug-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/8202
Details
Title : | Flore adventice de la tomate (Solanumlycopersicum L.) dans le Territoire de Kabare, Sud-Kivu, République Démocratique du Congo: Caractérisation et impact des pratiques culturales |
Author : | Aganze Munene, Victoire |
Date of defense : | 27-Aug-2019 |
Advisor(s) : | Monty, Arnaud |
Committee's member(s) : | Jijakli, Haissam
Bodson, Bernard Cognet, Stéphane |
Language : | French |
Number of pages : | 81 |
Keywords : | [fr] Flore adventice, nuisibilité, pratique culturale, tomate, Kabare, Sud-Kivu |
Discipline(s) : | Life sciences > Agriculture & agronomy |
Funders : | Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Complementary URL : | victoiremunene@gmail.com |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master de spécialisation en production intégrée et préservation des ressources naturelles en milieu urbain et péri-urbain |
Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] Au Sud-Kivu, l’agriculture est l’une des principales activités de production et repose à la fois sur les cultures vivrières (manioc, haricot, maïs, soja…) et maraichères (tomate, oignon, aubergine, amarantes…). En dépit des fortes potentialités agricoles de la région, la production agricole en général et celle de la tomate en particulier est faible à cause des contraintes abiotiques et biotiques tels que les maladies, les ravageurs et la concurrence des adventices. Ces dernières constituent l’une des principales contraintes biologiques qui affectent la production. Dans le but de les connaitre pour mieux les contrôler, des inventaires floristiques ont été effectués dans les champs de tomates dans quatre groupements du Territoire de Kabare. Une évaluation de l’impact des pratiques culturales sur les mauvaises herbes a été réalisée. 79 espèces, reparties en 64 genres et 31 familles, ont été identifiées. Les Asteraceae, les Poaceae et les Amaranthaceae sont les familles les plus diversifiées. Les thérophytes représentent 47,4 % de la richesse spécifique et 63,1 % de l’abondance totale. Les espèces à large distribution (pantropicales, afrotropicales et cosmopolites) sont dominantes. Une différence significative a été observée entre les sites concernant la fréquence des adventices. La nature du sol des sites est le principal facteur déterminant la distribution des espèces. Sur six espèces d’importance agronomique identifiées, trois (Commelina diffusa, Galinsoga parviflora et Bidens pilosa) sont rattachées à la zone Mudaka-Bushwira, et deux (Galinsoga ciliata et Commelina benghalensis) à la zone Bugorhe-Luhihi. Digitaria velutina est potentiellement nuisible dans les deux zones. Aucun lien significatif n’a été observé entre la richesse spécifique ou l’abondance des adventices et le biovolume de la tomate. Toutefois, la tendance des résultats a montré que l’abondance des adventices influencerait négativement le biovolume (Rho= -0,173). Parmi les pratiques culturales, seule la densité de semis a influencé l’abondance des espèces. La richesse spécifique n’est liée à aucune pratique culturale. Globalement, les espèces caractérisées comme nuisibles sont les mêmes que celles indiquées par les producteurs. Le nombre de sarclages effectués par saison culturale varie de 2 à 5 avec un coût financier de 2 à 54 $US selon la dimension de la parcelle et la vitesse de croissance des adventices. Des recherches complémentaires devraient être réalisées afin d’évaluer les facteurs pouvant affecter la croissance des mauvaises herbes les plus nuisibles et déterminer la période critique de concurrence des adventices dans le Kivu-montagneux.
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