Analyse de la vulnérabilité environnementale du bassin versant Grand-Ravine de Grand-Goâve face au risque d'inondation
Belizaire, Marie Myleine
Promotor(s) : Ozer, Pierre
Date of defense : 4-Sep-2019/11-Sep-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/8358
Details
Title : | Analyse de la vulnérabilité environnementale du bassin versant Grand-Ravine de Grand-Goâve face au risque d'inondation |
Author : | Belizaire, Marie Myleine |
Date of defense : | 4-Sep-2019/11-Sep-2019 |
Advisor(s) : | Ozer, Pierre |
Committee's member(s) : | Roginsky, Sandrine
Paul, Roger Ozer, André |
Language : | French |
Number of pages : | 72 |
Keywords : | [fr] Vulnérabilité- Risque- Inondation- Bassin versant |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] RESUME
Les catastrophes naturelles sont les phénomènes les plus courants et récurrents au niveau mondial (Gbeassor et al., 2006). Cette étude sur l’analyse de la vulnérabilité environnementale face au risque d’inondation a été réalisée dans le bassin versant (BV) de la rivière Grand-Ravine de Grand-Goâve. Pour la réalisation de ce travail, 150 points GPS ont été collectés sur le terrain pour répertorier l’ensemble des ménages mais 130 d’entre-eux ont été interviewés. La sélection a été faite suivant la méthode d’échantillonnage stratifiée. Les résultats de l’étude montrent qu’en amont du bassin versant, environ 50% des agriculteurs cultivent des plantes érosives comme l’arachide (Arachis hypogeae) sur des pentes abruptes, en raison de sa valeur économique. Le sol observé dans le BV est calcaire, ce qui augmente le risque d’érosion dans ledit bassin. L’abattage des arbres pour la production du charbon, pour la fabrication des immeubles et des charpentes diminuent la couverture végétale en amont du BV et l’urbanisation anarchique dans les zones inondables (Jean Simon, Sentra) amplifie l’inondation en aval. Aucune structure de conservation de sols n’a été observée en amont du BV Grand-Ravine lors de la phase du terrain. Sauf à l’entrée de la ville, il y’a quelques paniers de gabions, ceux qui augmentent la vulnérabilité de la population au moment des pluies. Face à tout cela, les autorités de la ville semblent incompétentes pour résoudre les problèmes de la population. La population continue à ériger dans les zones à risques en raison des parcelles de terrain trop élevées. Aucun permis de construction n’est délivré par ladite institution. Pendant les dix (10) dernières années, l’analyse empirique révèle que la commune de Grand-Goâve est inondée en moyenne une fois par année. Parmi les évènements passés, 57% durent 1 à 3 jours, 35% d’entre-eux une semaine et 8% durent 30 minutes. Les zones sujettes à l’inondation dans la commune sont entre autres : Thozin, Petit paradis, rue Jean Simon, Sentra, Glaise (voir annexe C, le plan de la ville). Les rues du centre-ville sont les plus touchées en raison des canaux de drainage non curés. A cet effet, des interventions urgentes se révèlent nécessaires afin de diminuer le risque d’inondation. L’adoption de nouvelles techniques de gestion des eaux et du sol (mesures de conservation des sols, le reboisement) favoriserait l’infiltration de l’eau dans le sol et diminuerait le ruissellement en aval.
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