Perception de la justesse mélodique en contexte musical : effets de l’expertise musicale ou linguistique.
Hennes, Hélène
Promotor(s) : Morsomme, Dominique ; Larrouy, Pauline
Date of defense : 31-Aug-2015 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/893
Details
Title : | [fr] Perception de la justesse mélodique en contexte musical : effets de l’expertise musicale ou linguistique. |
Author : | Hennes, Hélène |
Date of defense : | 31-Aug-2015 |
Advisor(s) : | Morsomme, Dominique
Larrouy, Pauline |
Committee's member(s) : | Vanootighem, Valentine
Gorin, Simon |
Language : | French |
Number of pages : | 87 |
Commentary : | 7 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en voix |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’expertise musicale a de multiples effets sur le traitement langagier (Hutka & al., 2013). Selon l’hypothèse OPERA (Patel, 2011), ces effets seraient dus à une plasticité cérébrale adaptative qui se développerait lors d’un entrainement musical spécifique. Nous cherchons à voir si une telle plasticité peut se développer dans le cadre d’une expertise linguistique formelle (i.e. logopédie) ou non formelle (i.e. bilinguisme), ce qui conduirait à une amélioration du traitement des sons musicaux. D’autre part, nous voulons savoir si le traitement des sons musicaux est influencé par la qualité vocale. Quatre groupes de 17 à 20 juges ont été constitués : experts en musique, en langage avec apprentissage formel (logopèdes) ou non formel (bilingues), ainsi qu’un groupe contrôle. Chaque juge a été sélectionné au moyen d’épreuves permettant d’évaluer ses compétences langagières, musicales et son audition. Une mélodie composée de 6 notes chantées par une voix « normale » (jitter de 0,310%), une voix dont la qualité est légèrement altérée (jitter de 0,743%) ou très altérée (jitter pathologique) ainsi que cette même mélodie composée de sons purs a été proposée, des erreurs ayant été intégrées à ces séquences : la fréquence fondamentale des 3 dernières notes de la mélodie a été augmentée ou diminuée de 10 à 60 cents. La méthode des limites nous a permis de déterminer le seuil différentiel de perception de la justesse mélodique de chaque participant, à deux reprises. Notre étude confirme l’effet de l’expertise musicale sur la tolérance aux erreurs de justesse mais ne permet pas de valider l’hypothèse OPERA (Patel, 2011) concernant l’expertise linguistique (formelle ou non formelle). En effet, seuls les musiciens ont obtenu des seuils significativement plus bas que les autres juges. En outre, les seuils de tolérance (environ 15 cents pour les musiciens et plus de 20 cents pour les autres juges) ne semblent pas dépendants de la qualité vocale. Toutefois, les petites différences relevées laissent à penser que la qualité vocale pourrait bien avoir un effet sur ces seuils, ce qui ouvre des perspectives de recherche pour les années à venir.
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