La corrélation entre l'utilisation d'une lignée cellulaire rénale dans nos vaccins et la maladie rénale chronique chez le chat : revue systématique
Aragon-Lorgerie, Lucile
Promotor(s) : Vanderplasschen, Alain
Date of defense : 2-Jul-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9692
Details
Title : | La corrélation entre l'utilisation d'une lignée cellulaire rénale dans nos vaccins et la maladie rénale chronique chez le chat : revue systématique |
Translated title : | [en] The correlation between the use of a vaccine renal cell line and the chronic kidney disease in cats : A systematic review. |
Author : | Aragon-Lorgerie, Lucile |
Date of defense : | 2-Jul-2020 |
Advisor(s) : | Vanderplasschen, Alain |
Committee's member(s) : | Machiels, Benedicte
Dewals, Benjamin Gillet, Laurent |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La nécessité d’une cellule animale de support afin de pouvoir étudier les différents mécanismes de réplication des virus a permis, dès les années 70, la création d’une lignée cellulaire immortalisée de cellule rénale de chat, la Crandell-Rees Feline Kidney line. Cette lignée cellulaire, toujours disponible aujourd’hui, est présente dans les processus de fabrication des souches virales vaccinales que nous utilisons au quotidien en médecine vétérinaire. Cependant, au vu de l’émergence depuis quelques années d’une pathologie très récurrente chez l’espèce féline et de la recherche de ses facteurs prédisposants, la science s’est orientée vers l’implication de cette lignée cellulaire d’origine rénale dans la physiopathologie de la maladie rénale chronique. La preuve a dès lors été apportée que le chat peut développer une réaction immunitaire contre les protéines de ces cellules qui restent dans ces vaccins. Néanmoins, malgré l’identification des cibles antigéniques et le développement d’autoanticorps dirigés contre les cellules rénales, aucune preuve d’une réaction inflammatoire ou de mise en place de processus fibrotique ou inflammatoire n’a pu être à ce jour apportée. Plus récemment, alors que les connaissances sur les mécanismes de fibrose rénale s’approfondissent, des études ont mis en évidence une éventuelle modification du phénotype des cellules de la lignée cellulaire originelle pouvant laisser supposer un lien profibrotique voir tumoral plus complexe qu’une seule réponse auto-immunitaire de l’hôte.
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