Impact des lactones macrocycliques utilisées dans la gestion des strongles gastro-intestinaux chez les ruminants sur la faune coprophage et la flore en Europe. Quelles sont les mesures à envisager pour une utilisation raisonnée ?
Monterrat, Justine
Promoteur(s) : Delguste, Catherine
Date de soutenance : 2-jui-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9784
Détails
Titre : | Impact des lactones macrocycliques utilisées dans la gestion des strongles gastro-intestinaux chez les ruminants sur la faune coprophage et la flore en Europe. Quelles sont les mesures à envisager pour une utilisation raisonnée ? |
Auteur : | Monterrat, Justine |
Date de soutenance : | 2-jui-2020 |
Promoteur(s) : | Delguste, Catherine |
Membre(s) du jury : | Desmecht, Daniel
Cassart, Dominique Garigliany, Mutien-Marie Antoine, Nadine Toppets, Vinciane |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 47 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en médecine vétérinaire |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire |
Résumé
[fr] Les lactones macrocycliques constituent une classe de médicaments très utilisée actuellement dans le secteur de l’élevage de part leur efficacité et leur puissance contre les vers gastro-intestinaux. En revanche leurs résidus au sein des déjections provoquent de nombreux effets néfastes sur la faune coprophage et sur la flore.
L’impact environnemental mène à une altération de la qualité des pâtures et de la chaîne alimentaire. Au-delà de l’appauvrissement des populations de coléoptères, insectes jouant un rôle essentiel dans le maintien de l’écosystème prairie, les diptères et la faune aquatique sont aussi atteintes. Ces différentes classes d’animaux ont une place importante dans la chaîne alimentaire, faisant ainsi partie du régime alimentaire de nombreuses espèces d’oiseaux, de chauves-souris et de petits mammifères par exemple. La flore se heurte également à des effets négatifs. Les prairies sont confrontées à une augmentation des zones de refus, et un ralentissement voire une inhibition de la repousse de l’herbe. Ces évènements engendrent à terme des pertes économiques importantes pour les éleveurs.
L’utilisation raisonnée des antiparasitaires passe par une mise en place en parallèle d’alternatives. Différentes options sont proposées afin d’améliorer les défenses des ruminants face aux parasites gastro-intestinaux. Ces mesures sont à différents niveaux tels que la gestion des pâtures, le ciblage des animaux à traiter et l’alimentation. La rotation des pâtures et le moment optimal pour traiter les animaux, entres autres, sont des éléments qui doivent être corrélés au cycle des parasites pour le maintien d’une population refuge. Cette dernière permet une dilution génétique de la population gastro-intestinale retardant à terme les résistances. Une alimentation, supplémentée en protéines, neutraceutiques ou oligoéléments, participe au boost immunitaire du troupeau contre les parasites et augmente la résistance du bétail.
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