Etude de la spécificité d'épreuves langagières chez des enfants présentant une dyspraxie verbale versus un trouble phonologique
Masson, Pauline
Promoteur(s) : Martinez Perez, Trecy
Date de soutenance : 17-jan-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2321
Détails
Titre : | [fr] Etude de la spécificité d'épreuves langagières chez des enfants présentant une dyspraxie verbale versus un trouble phonologique |
Auteur : | Masson, Pauline |
Date de soutenance : | 17-jan-2017 |
Promoteur(s) : | Martinez Perez, Trecy |
Membre(s) du jury : | Blanckaert, Ellen
Beciani, Erica |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 124 |
Mots-clé(s) Rameau : | Dyspraxie Troubles du langage -- Chez l'enfant Enfants -- Langage -- Tests |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 28 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] La dyspraxie verbale (DV) et le trouble phonologique (TP) sont deux troubles développementaux de production de la parole qui ont en commun de nombreuses caractéristiques cliniques, cependant l'origine des difficultés de ces deux troubles est différente, impliquant des méthodes de rééducation différentes. Contrairement au trouble phonologique, assez fréquent 7,4% dans la population générale (Tomblin et al., 1997), la dyspraxie verbale est un trouble rare, avec une prévalence de 0,1 à 0,2% (Srhiberg, Aram, et al., 1997). Notre mémoire part du constat qu'aucune épreuve diagnostique normée et validée n'existe en français pour poser le diagnostic de dyspraxie verbale. Face à un diagnostic si complexe, il s'avère pourtant nécessaire de développer des épreuves spécifiques permettant d'identifier clairement ce trouble parmi les autres troubles langagiers. L'objectif de ce mémoire est d'évaluer la spécificité d'épreuves destinées à l'évaluation de la dyspraxie verbale. Pour cela, nous avons fait passer plusieurs épreuves expérimentales à deux groupes d'enfants : 12 enfants DV et 12 enfants TP. D'autre part, nous avons également développé une échelle d'évaluation subjective de la dyspraxie verbale afin de soutenir le jugement clinique du professionnel, lors d'une situation de diagnostic. Pour tester la spécificité de cette échelle, nous avons demandé à 21 logopèdes de formuler un avis diagnostique en utilisant cet outil expérimental, face à une vidéo de parole spontanée de 3 minutes, d'un enfant présentant soit un TP, soit une DV. Concernant les résultats de nos épreuves testées auprès des enfants, certaines montrent de bons niveaux de spécificité : une épreuve de dénomination-répétition, une épreuve de stabilité des productions, et une épreuve de séries diadococinésiques. D'autres, en revanche, ne s'avèrent pas discriminantes, comme la répétition de non-mots complexes, une épreuve de dénomination rapide ou des épreuves testant les habiletés phonologiques en réception. Les résultats concernant notre échelle subjective d'évaluation de la dyspraxie verbale montrent que cet outil ne permet pas d'identifier correctement le trouble. D'autres recherches doivent encore être menées pour valider des outils spécifiques au diagnostic de la dyspraxie verbale et répondre à une demande très présente tant du côté des cliniciens, que du côté des parents.
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