Le manque de généralisation chez les enfants présentant des difficultés morphosyntaxiques : l'efficacité et la consolidation des effets de la Méthode de Généralisation Progressive.
Comblin, Laurence
Promotor(s) : Leroy, Sandrine
Date of defense : 23-Jan-2018/24-Jan-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4342
Details
Title : | Le manque de généralisation chez les enfants présentant des difficultés morphosyntaxiques : l'efficacité et la consolidation des effets de la Méthode de Généralisation Progressive. |
Translated title : | [en] Lack of generalization in children with morphosyntactical difficulties: the efficacy and consolidation of the effects of the Progressive Generalization Method |
Author : | Comblin, Laurence |
Date of defense : | 23-Jan-2018/24-Jan-2018 |
Advisor(s) : | Leroy, Sandrine |
Committee's member(s) : | Martinez Perez, Trecy
Al Mounajjed, Mayada |
Language : | French |
Number of pages : | 120 |
Keywords : | [fr] Trouble développemental du langage [fr] Théorie Usage et Construction [fr] Méthode de Généralisation Progressive [fr] Manque de généralisation [fr] Rééducation morphosyntaxique [fr] Consolidation [fr] Distribution des séances |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Multidisciplinary, general & others |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ce projet s’intègre dans le contexte des approches théoriques du développement langagier, les approches constructivistes et, plus précisément, la Théorie Usage et Construction. Celle-ci postule l’émergence et la complexification progressives du langage par l’usage qui en est fait et l’utilisation de capacités cognitives générales. L’enfant, dès son plus jeune âge, va s’appuyer sur des formes concrètes, extraites de l’input langagier pour progressivement les généraliser et accéder à des constructions linguistiques abstraites. Ce mécanisme de généralisation représente donc le passage des formes dites lexicalisées aux schémas de construction plus abstraits.
Ces principes sont encore peu éprouvés auprès de sujets présentant des difficultés langagières. Nous avons donc souhaité expérimenter, à travers ce projet, une méthode de rééducation morphosyntaxique envisagée à la lumière de ces théories. Notre objectif était donc d’évaluer l’efficacité et la consolidation des effets de la Méthode de Généralisation Progressive en fonction de la distribution de la rééducation.
Nous avons, pour cela, rencontré dix enfants, âgés de 4 à 7 ans et présentant un trouble développemental du langage ou un retard langagier. Deux échantillons différant sur la distribution de la prise en charge ont été créés. Chaque enfant a bénéficié de 4 heures de rééducation d’une structure morphosyntaxique lui faisant défaut. Des lignes de base spécifiques à chacun ont été présentées à plusieurs reprises afin de pouvoir objectiver les progrès réalisés suite à cette prise en charge.
L’analyse des résultats obtenus met en évidence l’efficacité de cette Méthode de Généralisation Progressive. En effet, grâce à celle-ci, la plupart des enfants avec un TDL ou un retard langagier ont acquis la structure grammaticale cible et étaient capables de la généraliser à des items non travaillés. Même si à la suite d’une heure de prise en charge, aucune conclusion n’a pu être tirée, l’efficacité de la méthode au terme de la prise en charge semble légèrement plus manifeste dans le groupe distribué, bénéficiant d’un intervalle d’au moins un jour entre les diverses séances. Par ailleurs, la consolidation des effets consécutifs à cette méthode est également observable bien qu’il n’y ait pas de différence entre les deux groupes.
Cite this master thesis
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